L’évacuation des eaux pluviales pose problème

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Il a suffi que les pluies s’abattent sur la région d’Aïn El Hammam durant une journée pour que la population subisse des désagréments alors que certains auraient pu être prévenus. «Ce n’est pas la première fois qu’il pleut chez nous, mais on ne retient jamais les leçons», déplore-t-on. Les automobilistes sont les premiers à patauger dans des marres d’eau recouvrant parfois toute la largeur de la chaussée. Au centre-ville de l’ex-Michelet, les eaux pluviales qui dévalent des hauteurs se rejoignent au lieu-dit «La place» qui devient impraticable. Aucun ouvrage n’a été réhabilité pour recevoir les eaux pluviales. Le torrent a inondé l’arrêt des fourgons, seul endroit encore libre où la marre s’élargit au fur et à mesure qu’il pleuve. Une situation qui se répète à chaque averse. Les avaloirs bien que nettoyés sporadiquement, sont vite engorgés par des sachets qui en obstruent l’ouverture. La même situation caractérise aussi la région de Tiqerrabine, en face du cimetière. Là encore, le passage des piétons et même des automobiles devient difficile. Tout au long de la route menant vers l’hôpital et, plus loin, sur la RN71 jusqu’au bas de la vallée, les eaux pluviales déviées de leur cours normal, coulent le long de l’asphalte, à la recherche d’une issue. Tous les avaloirs ont été fermés, parfois même bétonnés par les riverains qui ne se sont jamais inquiétés. Il n’est guère surprenant que le goudron soit endommagé à la fin de l’hiver. Dans la commune d’Ath Bouyoucef, l’absence d’ouvrages à certains endroits, entre Tazrouts et Ouerdja, a permis aux eaux pluviales de s’accumuler au niveau de plusieurs virages et surtout au lieu dit «Amenchar». Les automobilistes allant en direction de l’ex-Michelet ont été contraints de se déporter vers le côté gauche se mettant ainsi en danger, surtout que la visibilité est réduite par la pluie et le vent. Divers objets tels des cartons et des tôles jonchaient encore l’asphalte. Dans la commune de Aïn El Hammam, une épaisse couche de boue mêlée de gravats s’est déposée au milieu du carrefour que les passants franchissent difficilement alors que les automobiles roulaient au ralenti. Pourtant, la plupart de ces ouvrages, loin d’être nouveaux, existent depuis la colonisation. Il faut noter également qu’en plusieurs endroits, les accotements sont devenus des parcs à matériaux de construction. Du sable, de la brique ou de la pierre sont stockés dans les fossés, au mépris de toute règle de civisme. Ce qui accentue le problème de l’écoulement des eaux pluviales qui doit faire l’objet de concertation au niveau des autorités locales pour qu’une solution soit trouvée à toutes ces défaillances.

A.O.T.

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