Les explications de la direction

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Suite à vos deux articles concernant la situation prévalant à l’EHS Oued Aïssi, j’use de mon droit de réponse afin d’apporter les éclaircissements qui s’imposent. Pour le cas de Mr GUENAOUI, je n’ai fait qu’appliquer la réglementation, puisqu’il est connu pour être un élément nuisible au bon fonctionnement de L’EHS. Il n’a aucune responsabilité syndicale, il a lui-même dissout une section syndicale dument élue en présence d’un l’huissier de justice, pour s’autoproclamer secrétaire général de ladite section, sans aucune assemblée générale des travailleurs. Les personnes dont les noms figurent sur cette pseudo-section se sont démarquées par écrit. Il cumule deux fonctions, celle de secrétaire général de l’union locale Aissat idir, et aussi de secrétaire général de la section oued Aïssi. Il est de mon droit de procéder à une authentification des certificats de scolarité et des diplômes de tous les travailleurs. Pour le concerné, la réponse, de la directrice de l’école qu’il a fréquentée et qui est censée avoir délivré le certificat, m’est parvenue excluant l’existence du nom de l’intéressé dans leurs archives. C’est ce qui a conduit à un dépôt de plainte prés le tribunal de Larbaa Nath Iraten. L’affaire suit sont cours et c’est aux instances judiciaires compétentes de tirer les conclusions. Cette personne s’entoure de travailleurs qui n’ont aucun lien direct avec le secteur de la Santé et dont aucun ne jouit d’une compétence médicale l’autorisant à porter un jugement sur les décès ou la qualité des soins dispensés aux patients. Sur ce registre, la mortalité enregistrée à notre niveau a fait l’objet d’une étude épidémiologique menée par les médecins de l’établissement. Il en ressort que les causes sont principalement organiques (cardio-respiratoires). Le taux de mortalité reste dans la moyenne nationale. Aucune réclamation n’est enregistrée émanant des parents des patients décédés. Suite à cette cascade d’accusations, la corporation médicale et le collectif des travailleurs de L’EHS ont répondu par des déclarations parues dans la presse nationale, dénonçant ces tentatives de déstabilisation d’un hôpital qui a connu une stabilité de 4 ans. La commission Santé de L’UGTA, une inspection de la DSP de Tizi-Ouzou ainsi qu’une inspection inopinée de la commission Santé de l’APW de Tizi-Ouzou ont affiché un satisfecit sur l’état des lieux et le fonctionnement de l’hôpital. La commission paritaire de l’hôpital est une instance souveraine et habilité, dans le cadre de la loi en vigueur, à statuer sur le cas de l’intéressé. Il est à noter que l’acte de gestion est révisable durant toute la carrière professionnelle des fonctionnaires. Nul n’est au-dessus des lois de la République. Cette réponse a pour objectif de lever l’équivoque et d’éclairer l’opinion publique sur la situation qui prévaut à L’EHS Oued-Aïssi. Ceci étant, les portes de l’EHS demeurent ouvertes pour tous les citoyens et les organes de presse.

Le directeur de l’établissement

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