Le prix de la sardine en baisse

Partager

Depuis plus d’une semaine, le prix de la sardine est en baisse. Certaines variétés sont proposées à 200 dinars le kilo. Alors que même le poisson vendu récemment à 700 dinars, voire un peu plus chez certains poissonniers, a baissé jusqu’à 400 dinars. C’est dire que ce produit halieutique est devenu à la portée des bourses moyennes. «Nous ne comprenons rien à ce nouveau prix. S’agit-il de l’offre qui a augmenté, ou les conditions climatiques qui sont favorables, ou bien pour une autre raison?» s’interroge un consommateur rencontré au marché de Tizi-Gheniff. Il s’agit là d’une aubaine pour beaucoup de consommateurs qui n’ont pas encore goûté à ce produit. Les poissonniers affirment que ce prix sera maintenu durant ce mois de Ramadhan. «Nous souhaitons que nos fournisseurs soient au rendez-vous durant le mois sacré. Si le prix avait atteint des seuils exorbitants, il y avait aussi de la spéculation. Il faut que l’Etat trouve un mécanisme pour réguler le marché parce que c’est l’anarchie totale dans cette filière contrairement aux autres filières agricoles. Tout se marchande au niveau des ports», explique un poissonnier qui confie que son chiffre d’affaires a augmenté ces derniers jours depuis que le prix a baissé. «Avec le prix de la sardine à 700 dinars, je n’arrivais même pas à écouler deux cagettes d’une vingtaine de kilos chacune. Mais, ces derniers temps, j’en vends plus», explique-t-il. Il est à noter que des mesures exceptionnelles ont été prises par le ministère de l’Agriculture et de la pêche en facilitant l’accès à cette filière, notamment avec l’investissement dans l’halieutique. Avec toutes ces nouvelles mesures, les diverses variétés de poisson pourraient inonder le marché. Nombreux sont les consommateurs qui espèrent que le mois de Ramadhan sera non seulement clément en matière de climat mais aussi de prix. «Nous avons constaté que la sardine est en baisse et que les autres produits (fruits et légumes) de saison envahissent le marché. C’est dire que la hausse des prix durant ce mois n’aura certainement pas lieu. On souhaite aussi que la distribution du lait subventionné devienne normale, quand on sait que dans notre région la pénurie subsiste toujours en dépit de l’apport des laiteries privées des wilayas limitrophes», pense un consommateur. Concernant le poulet vif, il est actuellement à 240 dinars le kilo en attendant que d’autres quantités arrivent sur le marché. «Les éleveurs attendent tous l’arrivée du mois de Ramadhan pour mettre en vente leur production. Je crois que son prix va descendre jusqu’à 200 dinars le kilo voire un peu moins», confie un revendeur de volailles qui tient boutique aux abords de la RN68.

Amar Ouramdane

Partager