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Entame de la campagne de fenaison

La campagne de fenaison a d’ores et déjà été lancée dans la région de la vallée du Sahel. A Ath Mansour, Chorfa et M’chedallah des paysans s’affairent, ces jours-ci, à faucher les herbes sauvages fanées qui poussent dans les prés comme la folle avoine, la luzerne, le trèfle, la fléole, le fétuque, la vesce velue, millet,…et les fourrages semés il y a de cela quelques mois. De larges surfaces d’avoine sont sarclées par moyen de faux. Un exercice dur et laborieux pour les paysans qui ont besoin de patience et de toute leur force musculaire pour venir à bout de ces prairies et autres champs dont le couvert végétal commence à jaunir surtout du côté d’Ath Mansour où le climat est semi-aride. Pour cette année, les fellahs ont vraiment du pain sur la planche étant donné les herbes sauvages ou semées qui ont poussé de façon dépassant même les prévisions. Le couvert herbacé a enregistré une croissance inespérée augurant d’une campagne de fenaison meilleure que l’an dernier. Les paysans, notamment les éleveurs qui possèdent des glèbes ensemencées d’avoine, jubilent à l’idée de récolter tout le fourrage, car ils savent que leurs troupeaux seront bien servis pour de longs mois. L’excellente pluviométrie enregistrée ces derniers temps dans la région de la vallée du Sahel est derrière la bonne croissance des surfaces fourragères sauvages ou semées. Ainsi donc, l’opération, du fauchage ou bien du sarclage bat son plein dans ces contrées rurales par excellence. Quoique, les paysans se plaignent souvent et à juste titre de cette tâche ardue effectuée, pour la plupart, à la force des bras, puisque, disposer d’une faucheuse mécanique n’est pas à la portée de tous ces agriculteurs, le souci majeur n’est pas le moyen, mais la récupération de toutes ces herbes qui serviront plus tard de foins aux bêtes de rente comme les ovins, les bovins et les caprins. En tout cas, le ton est donné ces jours-ci au sarclage des fourrages en vue de leur séchage pour quelques jours à l’air libre avant que les botteleuses ne viennent achever le travail. Entre-temps, des aires entières sont laissées aux animaux d’élevage pour mettre à leur disposition des herbes plus ou moins fraîches.

Y. Samir.

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