Tendance baissière à Tizi-Ouzou…

Partager

La Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) de Tizi-Ouzou a organisé, avant-hier, une Journée portes ouvertes au profit des employeurs, travailleurs et partenaires intervenant dans le domaine de la prévention.

«Les équipements de protection individuelle», «Obligation des employeurs et droit des travailleurs» sont les slogans de la 6e édition de la campagne d’information et de sensibilisation menée par la CNAS. Une journée qui a vu une grande affluence de jeunes investisseurs venus s’informer sur ses nouveaux dispositifs de la sécurité sociale. «Les accidents de travail et les maladies professionnelles ont connu une baisse à Tizi-Ouzou durant ces deux dernières années. Cette baisse est le fruit des campagnes d’informations et de sensibilisation menées par les professionnels de la CNAS, à savoir les médecins, les ingénieurs et les inspecteurs», dira le directeur de la CNAS, M. Atek Nacer, dans son discours d’ouverture de cette Journée porte ouverte. Le chef de service de prévention des accidents et des risques professionnels auprès de la CNAS a axé son intervention sur «les équipements de protection individuelle ; l’importance de ses équipements pour les travailleurs et les organismes employeurs». Il rappellera, en outre, les lois algériennes relatives à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail en mettant à la disposition des travailleurs toutes les informations et les bonnes pratiques à tenir visant à améliorer les conditions de travail et les mesures nécessaires à la prévention des risques professionnels. Le même responsable appellera les employeurs à se référer à la réglementation portant sur les prescriptions de sécurités et de santé de travail que les équipements de protection individuelle (EPI) devraient satisfaire selon les normes qui sont déterminées, notamment par le comité technique nationale (CTN 04), en 2014. «À ce jour, 69 normes algériennes entre homologuées et facultatives sont adoptés», a-t-il précisé. Les travailleurs sont protégés, selon le même responsable, par Gran. «La loi 83/13 article 14 stipule qu’en cas de carence de l’employeur, la déclaration à l’organisme de sécurité sociale peut être faite par la victime ou les ayant droits, par l’organisation syndicale et par l’inspection de travail dans un délai de quatre (4) ans à compter du jour de l’accident», fera savoir M. Baik. Selon lui, il serait préférable que la déclaration soit faite avant l’épuisement durant les 48 heures après l’accident.

Nadia Rahab

Partager