Journée d’étude sur la liberté de la presse

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L’auditorium du campus de Tamda a abrité, avant-hier, pour la huitième année consécutive, une Journée d’étude sur la liberté d’expression et de la presse, à l’initiative des enseignants et étudiants des sciences de l’information et communication de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui coïncide avec le 3 mai de chaque année. Plusieurs conférenciers sont intervenus, abordant de multiples thématiques tracées pour l’occasion. Dans son allocution d’ouverture, M. Hacène Aït Aider, vice-recteur chargé du développement, de la prospective et de l’orientation, a rappelé le rôle des journalistes dans la société. Lui succédant, M. Nekmouche, représentant du doyen de la faculté des sciences humaines et sociales, a parlé de la liberté de la presse et de ses limites. Mme Samira Mammeri, cheffe du département des sciences humaines, donnera quant à elle un aperçu sur l’historique de la Journée mondiale de la presse. L’invité d’honneur de la manifestation, M. Faked Makhlouf, ancien journaliste, a développé dans son intervention un thème d’actualité. Il s’agit des instruments de régulation et les difficultés de leur application sur le terrain. L’orateur a mis en exergue plusieurs exemples, rappelant les conditions de l’exercice du métier en Algérie. Dans le même ordre d’idée, le journaliste est revenu sur son parcours dans ce noble métier. Pour lui, aujourd’hui, «la nouvelle génération d’étudiants désirant exercer le métier de journalisme doivent être ambitieux et avoir la confiance en soi», dira-t-il. Le programme tracé pour la manifestation s’est ensuite poursuivi par le lancement du N° 1 de la gazette de l’étudiant, un produit réalisé par les étudiants de la faculté des sciences humaines encadrés par leurs enseignants. «C’est vraiment impressionnent de voir ces belles choses réalisées par les étudiants de l’université Mouloud Mammeri. L’initiative de lancer un journal estudiantin est épatante, elle nous rassure quant à la relève. Nous avons là de futurs bons journalistes», dira M. Faked.

Lyes Mechouek

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