La Fédération nationale des sports aériens, en collaboration avec les DJS de Tizi-Ouzou et de Bouira et les communes de Bounouh (Tizi-Ouzou) et Ath Laâziz (Bouira), organise le 3e championnat national de parapente à Tizi-Oujaâvouv, à plus de 1 300 mètres d’altitude. Une première dans toute la région. Selon la fiche technique, pas moins de 26 associations spécialisées dans les vols aériens vont participer à cet événement qui aura lieu du 10 au 13 mai», confie le maire de Bounouh. Ces équipes de pilotes viendront de Biskra, Taghit, Ghardaïa, Tlemcen, Skikda, Béjaïa, Khenchela, Skikda… Une occasion de survoler cette zone montagneuse du massif du Djurdjura. «Ce sera aussi l’occasion de découvrir ce sport méconnu dans notre région, d’autant plus que le plateau de Tizi-Oujaâvouv, situé à la limite des deux wilayas de Bouira et de Tizi-Ouzou, est idéal pour genre d’exercice», souligne-t-on. Les préparatifs vont bon train dans les deux communes. Il est à rappeler que le 2e championnat national s’est déroulé en septembre dernier à Bouzeguène. A signaler que les autorités de Bounouh vont profiter de ce rendez-vous exceptionnel pour organiser des portes-ouvertes sur l’investissement : «En parallèle, les agriculteurs exposeront les produits du terroir parce que nous attendons des centaines de visiteurs. Ce sera aussi une chance pour eux de faire connaître les richesses culinaires de notre région et les arts traditionnels», dira encore M. Mohand Arezki Lounis, en sa qualité de maire. Et de poursuivre : «Les investisseurs présenteront au public leurs projets dans cette zone». Il est à noter que Tizi-Oujaâvouv, d’une superficie de 118 hectares, a été classée zone d’expansion touristique depuis déjà près de deux ans. Il est temps de passer, donc, à son aménagement afin de recevoir les projets dont certains dossiers ont déjà été ficelés. En tout cas, cet événement sportif est le bienvenu pour faire connaître le plateau de Tizi Oujaâvouv, un lieu paradisiaque où le développement du tourisme de montagne ne pourra qu’être rentable dans cette contrée dont les ressources financières sont quasi-nulles.
Amar Ouramdane