Suite à l’article paru dans votre quotidien du 24 mars 2005 sous le titre “Heurs et malheurs d’un milliardaire”, je vous prie de bien vouloir d’insérer cette mise au point en lieu et place de l’article en question, et ce, dans le cadre de mon droit de réponse.Comme le dit si bien l’auteur de l’article, “Le printemps, la saison des grêlons et des temps changeants”. Il s’est juste trompé de cible pour qui les temps vont changer.Ce sont ceux-là, notamment en la personne du président de l’APW de Béjaïa, qui tiennent avant de quitter le scène, de tenter une énième fois de “descendre” les créateurs de richesse et d’emploi.Ceci n’est, en effet, pas nouveau, puisque depuis 1996, je n’ai pas cessé d’être la cible privilégiée du P/APW. Avant d’être élu P/APW, il était maire d’Aokas.Il a fait toutes ses campagnes électorales, avec un programme qui se résume à “Tirer” sur Capritour en général et Lakelak “l’étranger” à la wilaya en particulier.Il est vrai que, quand on n’a rien à proposer aux citoyens, il faut lui trouver des boucs émissaires, fussent-ils intègres.Rappelons-nous le jour où il a déclaré :“Un citoyen qui n’est pas d’Aokas, je l’empêcherai même d’y être enterré”.Sous diverses formes, les mêmes hostilités n’ont pas cessé avec “le livre noir” rédigé par le FFS où j’y ai eu une bonne part.Jusqu’à aujourd’hui, je ne suis jamais arrivé à situer ni à comprendre les raisons de cet acharnement contre ma personne et mes projets.Je ne voi pas la raison de cette culture de la négation, qui entrave les bonnes volontés et le développement de notre région.Le président de l’APW n’aurait-il aucun problème à gérer au niveau de la wilaya pour qu’il meuble les sessions de l’APW par Lakelak et Capritour ?Sa dernière sortie ressemble étrangement, à une fuite en avant d’un caporal en déroute.
Relevons les points abordés dans notre article :
1- La station d’épuration de CapritourNous ne nous en sommes jamais vantés mais il y a lieu apparemment de le rappeler. Nous sommes les premiers en Algérie dans le domaine touristique à avoir réalisé une station d’épuration.Importée d’Allemagne, capable de faire face aux besoins d’un village de 12 000 habitants, Capritour n’en compte que 8000. Cette station nous a coûté 10 milliards de centimes.Dans le programme général de Capritour, il est prévu la réalisation de trois autres stations d’épuration.Ce que le P/APW omet volontairement de révéler, parce qu’il est directement concerné, alors qu’aucun Bougiote ne l’ignore, c’est que la ville de Béjaïa déverse directement ses eaux usées dans cette rade qui doit être notre fierté.Que La Soummam est devenue le réceptacle des égouts de tous les villages de Béjaïa ! C’est ainsi que l’Oued Soummam va finir par rivaliser avec l’Oued El Harrach.Par ailleurs, il faut savoir que l’APW de Béjaïa s’est toujours opposée à l’alimentation de Capritour en eau potable par la conduite publique.Ce qui nous a obligés à réaliser nos propres forages.Pendant ce temps, M. le P/APW se bouche le nez devant les canaux éventrés qui empestent la ville et l’interminable égout en plein air qu’est Oued Seghir.
2- Le problème foncier :Le belvédère qui longe deux villages est construit sur le terrain de Capritour. Il s’agit d’une promenade réalisée sous forme de digue pour protéger le village contre d’éventuelles tempêtes.Rappelons-nous les inondations qui ont pratiquement fermé la ville de Béjaïa. A commencer par l’aéroport.Capritour a été érigé sur les terres de Tamzali en association avec ces derniers.Avec des actes de propriété authentiques, un permis de construire et cela dans le cadre de la réglementation en vigueur.Capritour a contribué à l’essor du réseau routier de la wilaya sans aucune contrepartie. Plus de huit hectares ont été ainsi cédés gratuitement estimés à plus de 160 milliards de centimes. Cela est la preuve tangible de notre bonne volonté.Au même moment, un hôtel public s’oppose jusqu’à ce jour au prolongement de l’élargissement de cette voie publique et ce, sans que M. le P/APW use de ses prérogatives et de ses compétences !Sonalgaz a aussi réalisé son réseau de transport de gaz naturel sur les terres de Tamzali sur un tronçon de 4 km, et ce, aussi gratuitement.Je rappellerai à M. le P/APW que l’association Lakelak, Capritour et Tamzali ont donné beaucoup plus à notre wilaya que M. le P/APW durant son fade mandat. Les références de Capritour n’ont pas à être mises en évidence par le M. P/APW.Capritour a créé plus de 6000 emplois directs et des milliers d’autres induits, et continue, encore à employer des centaines de personnes, n’en déplaise toujours au président de l’APW.Les institutions internationales telles que le Club de Madrid nous ont classé comme le plus grand village touristique du bassin méditerranéen devenu une attraction touristique nationale et internationale qui fait rentrer des centaines de milliards annuellement à la wilaya.Au lieu d’avoir l’aide, l’assistance et l’écoute de cet élu, pour l’épanouissement de notre wilaya, M. le P/APW s’érige en administrateur de l’époque du “beylik”.M. Le P/APW portera certainement la responsabilité d’avoir fait régresser durant son mandat le rayonnement de tous les secteurs de développement économique, et notamment du tourisme.
3. Projets immobiliersL’expérience d’El Kseur a été appréciée par les instances locales, par les instances centrales. Même les institutions financières internationales se sont déplacées telles que la Banque mondiale. Tous autres commentaires seraient de l’orgueil mal placé. Les décideurs de l’époque (wali, ministre, chef du gouvernement) peuvent le cas échéant, corroborer mes dires. Elle permit de redéfinir les normes classiques de la construction.La réalisation de ce projet a été bouclée en une année avec l’intervention de 315 entreprises. Donc, contrairement à ce qui a été rapporté, le BAI que je dirige s’est occupé uniquement de l’assistance technique, de la formation, de l’organisation, de la coordination et du pilotage de l’opération. Le chantier s’est réalisé grâce à 315 entrepreneurs qui ont conclu des marchés distincts avec l’OPGI.N’en déplaise au P/APW, le projet a été mené à son terme avec une main de maître et 4 000 ouvriers travaillant en même temps.Faut-il rappeler que ce projet a attiré l’attention du chef du gouvernement ? Il a en effet visité le chantier avec plusieurs de ses ministres et a fini par inviter les autres wilayas à s’inspirer de cette opération.Le directeur de la Banque mondiale lui-même a été invité par le chef du gouvernement, il est venu par avion spécial pour visiter le chantier. C’était en fait l’image de l’Algérie qui bouge, que voulait donner l’Etat aux grandes institutions financières mondiales.Mieux, le chef du gouvernement m’a instruit d’animer un séminaire sous son patronage les 17 et 18 décembre 1995 pour véhiculer cette expérience à l’échelle nationale.Ce séminaire dirigé par M. Maghlaoui, ministre de l’Habitat qui nous a remerciés, M. le wali et moi-même a, il faut le souligner, qualifié cette expérience de dérangeante. Elle dérange de par plusieurs volets, notamment par son ouverture sur l’artisan, la petite entreprise et l’efficacité du résultat obtenu.Les résultats ont en effet surpris tout le monde de par la qualité, l’introduction des règles parasismiques les plus sévères, de par aussi la conception du logement humanisé, des délais de réalisation (1 année) et les coûts de réalisation (F2 : 560 000,00 DA/F3 : 874 000,00 DA) au moment où le logement revenait à plus du double au niveau national à cette période.Ces mêmes résultats ont conduit le ministre de l’Habitat à fixer le prix du mètre carré du logement à 14 000 DA après vérification des chiffres par le plus grand bureau d’étude d’Etat qui n’est autre que le BEREP.
4. Expertise du CNATIl est des questions dont les réponses sont aussi simples que difficiles à trouver. Il en est ainsi de la cabale que mène le P/APW contre moi.Sinon, comment expliquer le fait de commander une expertise 9 ans après la réalisation d’un projet porté aux nues. Une expertise non seulement commandée mais dictée. Elle n’a en effet tenu compte ni de notre bureau qui est le premier concerné ni de l’arrêté des dossiers et du terrain.Mieux, aucun parallèle n’est fait avec d’autres entreprises, encore moins une étude comparative des coûts du logement à cette période.On comprend mieux la signification de l’expression dérangeante. Elle dérange parce qu’elle a permis de fixer des repères techniques et des coûts par le ministère de l’Habitat.Si Béjaïa a eu son université en un temps record, c’est justement grâce à cette expérience et à son apport au niveau organisationnel. Une expérience qui permet de faire intervenir le maximum d’entreprises de travaux dans le même chantier. Alors qu’avant, le moindre projet ne se réalisait pas en moins de 10 ans.
5. La plainte du ministère de l’HabitatIl faut savoir que M. le ministre de l’Habitat a déposé plainte contre l’ancien directeur de l’OPGI, lui reprochant de m’avoir payé doublement le suivi des travaux. Ce n’est qu’une confusion entre le suivi des travaux et le pilotage qui est une autre opération reposant sur l’assistance technique, l’organisation et la formation en chantier qui est une méthode non habituelle dans la gestion des chantiers classiques.Nos chantiers sont devenus de véritables écoles de formation d’ouvriers qualifiés qui sont aujourd’hui de grands entrepreneurs qui rendent service à la wilaya.
6. Le MOB Ainsi, selon le rédacteur non avisé de l’article, qui aurait dû déontologiquement s’en passer, j’ai atteint le firmament de la gloire bougiote en ayant eu à présider à titres honorifiques aux destinées du MOB. Ce correspondant qui n’a pas daigné recueillir mes avis, aurait dû informer ses lecteurs qui ne sont pas dupes, qu’il y a deux ans, le MOB était en cessation de paiement et était par conséquent exposé à la disparition.M. Bennai, l’ancien président et les fans du club m’ont sollicité pour éviter ce scénario catastrophique. Je n’ai pas hésité une seconde pour apporter toute l’aide financière matérielle et technique.Plus de 5 milliards ont été versés dans les caisses du club qui a fini par accéder en super division. Sachez Monsieur Bessa, que les amoureux du club savent que je n’ai jamais cherché à être président d’honneur du MOB. Si je peux manipuler une personne pourrais-je manipuler 20 000 spectateurs qui scandent à chaque match : “Djich, Chaâb, Maâk ya Lakelak”.
Si je suis encore au MOBC’est justement pour répondre aux attentes de ces milliers de jeunes, de supporters. Contribuer à l’épanouissement du club, afin que le MOB soit à la hauteur de ses supporters.Que ce club soit doté de ce qu’il mérite et lui manque le plus.Une structure qui lui permettra de rivaliser avec les plus grandes équipes. Que je veux être en harmonie avec mon action d’entreprendre, de construire, de répondre à l’attente de tous les jeunes Bougiotes jaloux de notre région. La tentative d’agression dont j’ai été l’objet, concourt à cet état d’esprit que M. Le P/APW et le président actuel “indus élu par effraction” du club veulent ériger en programme de développement.En conclusion qu’ils sachent que “l’étranger” que je suis à leurs yeux est le frère et le serviteur de tous les Bougiotes. Qu’il continuera à servir la wilaya de Béjaïa ! Parce que contrairement à eux, il n’a de compte à régler avec personne.Qu’il ne peut pas et ne sait pas faire autrement ! Mon bilan, mes réalisations sont concrètes sur le territoire de la wilaya.J’espère en retour que M. le P/APW nous fera l’honneur avant qu’il ne termine son mandat, qu’il se rapprochera de nous, pour avoir de plus amples informations qui lui permettront d’informer utilement ses électeurs. Parce que jusqu’à aujourd’hui, il ne l’a jamais fait.
Noureddine Lakelak
