La mise en service retardée

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La mise en service du marché de proximité était, en principe, prévue pour le mois de Ramadhan 2015. Malheureusement, suite à un affaissement de terrain qui s’est produit à proximité du site, sa mise en service été retardée. Il a fallu attendre qu’une rallonge enveloppe financière soit attribuée pour le sécuriser. Seulement, les travaux du mur de soutènement, sur plusieurs mètres de longueur et plus de quatre mètres de hauteur, ont pris énormément de temps. Pour le moment, on peut dire que ce marché, sis au lotissement Mohamed Belaouche, est prêt. Cependant, rien n’a filtré quant à sa mise en service, sachant que les travaux d’aménagement extérieur ne sont pas encore lancés. «Nous ne savons pas ce qu’attendent les autorités pour accélérer sa mise en service. Pourtant, il urge dans cet endroit où il y a trois lotissements comptant plus de six cents habitations», dit un membre du comité du quartier. Et d’ajouter: «Ce retard est accusé à cause du mur de soutènement. En principe, avant de lancer la construction du marché, il fallait commencer pas ce mur parce que la falaise allait glisser à n’importe quel moment. Au mois de février 2015, l’affaissement a failli le prendre entièrement. Fort heureusement, il n’y a que quelques dégâts dans les box. Maintenant, il est temps de le mettre en service. Le marché des fruits et légumes où s’approvisionnent les habitants est dans un état lamentable, il ne convient plus à ce genre d’activités. Il fallait penser à multiplier ce genre d’espaces commerciaux en réalisant, par exemple, un à la Nouvelle-ville et un autre du côté de l’«abattoir», pour éradiquer le semblant de marché servant d’espace commercial actuellement». La mise en service de ce marché soulagera, non seulement, les ménages, mais créera, aussi, de nombreux postes : «Il y aura au moins une quarantaine de jeunes, si ce n’est plus, qui vont occuper ces box. Beaucoup de familles vont vivre grâce à ces activités», estime un autre habitant du lotissement en question. A noter que l’idée de réaliser un semblant de marché au niveau de la Zhun et plus précisément en face de la cité des trente logements sociaux a été un échec. A l’exception de trois quatre locataires qui ont lancé tant bien que mal leurs activités, les autres bénéficiaires les ont boudés en raison du lieu choisi pour leur implantation, reculé et éloigné de la ville.

A. O.

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