Le choix du terrain effectué !

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L'implantation d'une zone d'activité sur le territoire de la commune d'Amizour a longtemps été une des revendications les plus pressantes exprimées par la population locale.

Troisième à l’échelle de wilaya en termes de densité démographique, après les municipalités de Béjaïa et Akbou, Amizour est peuplée par plus de 45 000 habitants pour 75 villages et hameaux, cette localité aspire à avoir sa zone d’activité, pour amorcer l’essor économique tant souhaité, d’autant que le chômage touche de larges pans de la société locale, notamment les jeunes qui constituent, à eux seuls, quelque 70 % de la population. Les usines et autres unités de fabrication de matériaux de construction existantes ne peuvent, à elles seules, absorber le chômage galopant parmi la masse juvénile. Celle-ci se voit d’ailleurs contrainte d’aller chercher du travail en dehors de la commune et même de la wilaya, où paraît-il, il y aurait plus de débouchés. Bien entendu, ce vœu cher aux habitants de la commune d’Amizour est aussi l’un des chevaux de bataille des autorités communales qui ne désespèrent pas de relancer le projet portant la création d’une zone d’activité, qui traîne depuis des années. Ainsi, à ce sujet, la commission de choix des terrains de la commune s’est déplacée, mercredi dernier, vers un certain nombre de sites situés dans la localité, afin de les inspecter et vérifier de visu s’ils pourraient abriter ce fameux projet qui tient à cœur à toute une population. Après avoir visité tous les sites, les membres de la commission en question ont présélectionné cinq endroits jugés «bons à recevoir» ledit projet. Le choix s’est donc porté sur les sites situés aux lieux-dits El Kentara, Calvé, Torchi, El Faïta et Djermoun. Un procès-verbal devait être établi à cet effet par la dite commission et l’adresser, par la suite, à la direction des mines et de l’industrie de Béjaïa, pour l’inscription d’une zone ou de mini-zones d’activité au profit de la commune. «C’est l’un de nos souhaits les plus chers que de disposer d’une zone d’activité. Nos jeunes sont vraiment désœuvrés et touchés de plein fouet par un chômage endémique, d’autant que notre commune est à forte croissance démographique, ce qui fait qu’un élan économique doit impérativement suivre», note un père de famille qui dit avoir «deux jeunes chômeurs à charge»

Syphax Y.

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