Des eaux usées à ciel ouvert à Azib Chikh

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Des eaux usées coulent à même la chaussée de la route menant vers l’école primaire du village Azib Chikh, dans la commune d’Aïn Zaouïa, depuis maintenant plus d’une semaine. A l’origine de cette avarie, le déboitement d’une buse du collecteur d’assainissement du village Tizi N’Tedelest, dont l’état de vétusté ne pouvait qu’engendrer ce genre de fuites. En effet, le réseau en question, rénové en partie par l’ancienne APC, ne pourra pas résister longtemps à d’autres éclatements, car sous-dimensionné et ne répondant plus aux normes. Une opération d’urgence est attendue pour éviter une catastrophe pour les riverains ainsi que pour les écoliers, contraints chaque jour à traverser une route totalement recouverte d’eaux usées sur un périmètre dépassant les 300 mètres. Présentement, tout passant empruntant cette route carrossable, en état de dégradation avancée, ne peut éviter les eaux usées qui continuent d’inonder la surface de la chaussée. Le plus grave pour les villageois et les élèves du primaire demeure le risque sur la santé publique, avec toutes les odeurs nauséabondes qui continuent d’empoisonner l’atmosphère. Même les moustiques, potentiellement vecteurs de maladies, ont envahi les lieux en l’espace de quelques jours seulement. Du côté de l’APC, en l’absence de moyens pour intervenir, le service de la voirie s’est limité à colmater les brèches, sans grand résultat. Même les services de l’Office national d’assainissement de Draâ El-Mizan semblent incapables de régler le problème. Pour les membres des deux comités de villages et les citoyens, «l’APC doit se débrouiller pour intervenir puisque c’est de son travail qu’il s’agit. Verser dans des justificatifs inutiles doit cesser. Vu l’urgence d’une intervention, le président de l’APC d’Aïn Zaouïa est appelé à agir pour mettre fin au calvaire de dizaines de familles et prévoir, en parallèle, un projet d’assainissement pour rénover le réseau définitivement», préconise-t-on.

Merzouk Haddadi

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