Retard dans l’acheminement du courrier

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De nombreux citoyens se plaignent du retard mis dans l’acheminement du courrier vers le village. Les lettres mettent jusqu’à un mois pour arriver à leurs destinataires. Et ce ne sont pas les deux facteurs, dont l’un est chargé de la ville, qui pourront améliorer le service, consistant à distribuer les lettres de maison en maison. Avec leurs sacs pleins à craquer sur le dos, ils ne peuvent parcourir, à pied, faut-il le préciser, les vingt quatre villages que compte la commune. Ils ne peuvent joindre qu’un seul, tout au plus deux, hameaux de la journée. Même avec un véhicule, il est impossible de faire la tournée de la région, dont la plupart des agglomérations, situées aux quatre coins de la commune, sont distantes de la ville de trois à sept kilomètres. Lorsqu’un simple courrier arrive avec un grand retard, les citoyens ironisent et parlent d’un service inopérant. Mais quand des lettres importantes ne sont pas remises à temps, leurs destinataires ne peuvent que se plaindre auprès du receveur et manifester, haut et fort, leur désapprobation. Mais aucune suite n’est réservée à leur réclamation. En effet, des courriers urgents, devant être distribués rapidement, peuvent causer un retard préjudiciable à leurs destinataires, faute de leur réception en temps voulu. «Une convocation émanant de la daïra, m’invitant à me présenter à la commission de retrait des permis de conduire, ne m’est parvenue que plus de seize jours plus tard. Trois kilomètres seulement séparent ma maison de la ville. Heureusement que des fonctionnaires de ma connaissance m’ont averti pour que j’aille récupérer mon document», confie un citoyen. Selon nos sources, la poste d’Aïn El Hammam souffre d’un manque de personnel depuis plusieurs années. Certains fonctionnaires, qui n’y officient plus pour diverses raisons, ne seraient pas remplacés. Pour avoir plus de chance de recevoir son courrier à temps, les usagers préfèrent payer mille dinars par an la location d’une boîte postale.

A. O. T.

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