Le logement, des satisfactions et des colères

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Par S. Ait Hamouda

Les logements sociaux, c’est une aubaine pour ceux qui n’en ont pas. Pas moins de 923 ont été distribués hier à Tizi-Ouzou. Les bénéficiaires ont pavoisé mais les attributaires de l’AADL au niveau national, ont fait montre de leur colère, quant au nombre de souscripteurs qui se plaignent de non affichage des listes, au payement des 1ères tranches et le retard pris dans l’achèvement des travaux. Cela comme une remarque et une remontrance de première exigence. Nonobstant les promesses faites aux acquéreurs de cette option, il va sans dire qu’entre les garanties données aux bénéficiaires et la réalité, il y a une marge à ne pas dépasser. Il reste qu’entre les logements sociaux et les AADL, il y a comme une dimension importante qui les sépare. D’une part, quelle que soit la tendance pour laquelle a opté l’éventuel acquéreur, il n’en demeure pas moins qu’il doit bénéficier de son droit au logement qu’il soit social ou avec sa participation financière. D’autre part, il est en droit, de voir respectées, les conditions prises légalement pour sa nécessité à un toit. La moindre faille dans l’attribution d’un logement, trouve dans ces difficultés, bien des mésententes et au-delà des incompréhensions qui finiront, à Dieu ne plaise, dans des protestations à n’en plus finir. Que cela soit la satisfaction de tous ou leur déception. Il va déplaire à tout le monde qu’avoir un logis soit si éreintant que ça ! Rien que pour déterminer l’avant et l’après, de posséder une maison, ce parcours du combattant auquel est astreint tout demandeur, finit par se transformer en véritable micmac. D’ores et déjà les décors sont plantés pour une désaffection de tout ce qui vient de ceux dont le rôle est de distribuer, aussi légalement les résidences aux pauvres ou moins pauvres à dates échues. Le droit d’avoir où résider est reconnu par la Constitution à cet égard et ne peut souffrir aucune défection. Il ne peut s’agir, en la demeure, que de satisfaire les demandeurs de quelque bord qu’ils soient.

S. A. H.

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