La station de fourgons de la ville d’Akbou, située à proximité de la nouvelle agence postale, ressemble, à s’y méprendre, à un champ de bataille. Les abribus installé il y a peu d’années de cela ont été littéralement vandalisés. A présent, ils ne servent que de triste décor, témoin de la sauvagerie des actes de saccage. «Où peut-on s’abriter maintenant que les abribus ont été complètement détruits ? Je ne sais pas pourquoi on s’ingénie à détruire tout ce qui est public ?! Ces abribus étaient censés protéger les usagers contre les pluies et les lards du soleil, d’autant que la saison estivale approche à grands pas. Il ne nous reste que les arcades des commerces pour nous abriter du soleil, autrement nous serons cuits», se désole un usager rencontré sur les lieux. La plupart des voyageurs qui transitent par cette station de fourgons ont en mémoire la dizaine d’abribus anti-UV installés, qui n’ont, toutefois, pas fait «long feu» puisqu’ils ont été vandalisés et cassés peu de temps après. Pour sa part, l’aire de stationnement compartimentée n’est pas mieux lotie, étant complètement dégradée et sa couche bitumeuse usée. Des nids-de-poule, des crevasses, des cratères et autres sillons jalonnent le sol, gênant les transporteurs dans leurs manœuvres. «L’état de l’aire de stationnement est vraiment à déplorer. A la tombée de la pluie, les trous et les cratères se remplissent d’eaux pluviales et la boue tapisse le sol, ce qui rend tout déplacement, que ce soit des usagers ou des transporteurs, laborieux. Il est temps que les autorités communales prennent en charge cette station, en la réhabilitant de fond en comble, car c’est en quelque sorte la vitrine de la ville d’Akbou, qui reçoit des centaines de visiteurs par jour», préconise un transporteur qui fait la navette entre Akbou et M’Chedallah.
Syphax Y.
