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La vallée du Sahel miraculeusement épargnée

Le printemps est connu pour son climat plutôt capricieux. Cette saison est souvent caractérisée par des pluies diluviennes et des tempêtes de grêles. De telles conditions sont redoutées par les agriculteurs dont les cultures risquent d’être endommagées. La grêle, très fréquente au mois de mai, est incontestablement la plus redoutée car elle cause des dégâts sur les arbres fruitiers dont beaucoup de variétés sont en pleine période de floraison. Dans le Sahel, une averse de grêle s’est abattue sur la région qui a balayée les deux chaines montagneuses de Chréa et du Djurdjura. Même si les grêlons assez volumineux qui sont tombés durant plusieurs minutes sur ces hauteurs ont causé des dégâts sur le tissu végétal forestier, les terrains agricoles n’ont pas été endommagés. Cette brusque tempête a été précédée par un enchaînement de tonnerres faisant craindre le pire aux agriculteurs. Des paysans de Saharidj ont indiqué que leurs vergers n’ont pas subi de dégâts lors du passage de cette tempête. Selon eux, la menace n’est pas définitivement écartée car le climat est changeant et les tempêtes de grêles sont assez fréquentes. Certains agriculteurs se rappellent encore les épisodes de grêles de 2013 qui ont causé d’importants dégâts sur les cultures. Cette année là les oliviers, l’une des variétés arboricoles les plus répandus dans la région du Sahel, notamment Saharidj et Aghbalou, ont été les plus affectées. Ceci d’autant qu’en pareille saison l’arboriculture en plus des futures récoltes ont déjà été formées, les bourgeons et les tiges étant tendres et fragiles. Une tempête de grêle en cette période serait catastrophiques y compris pour les céréales et les maraîchères. C’est avec un grand soulagement que citoyens et propriétaires terriens de la vallée du Sahel ont suivi l’évolution de cette tempête de grêle qui est passée sur les hauteurs, poussée par des vents assez forts dans le sens ouest-est.

O. S.

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