Les instructions du chef de daïra

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Les anciens points noirs constatés sur le réseau routier dans les deux communes de haute montagne de Saharidj et Aghbalou n’ont toujours pas été pris en charge.

Pire encore, ils se sont aggravés depuis l’hiver dernier. Pour tenter de remédier aux multiples avaries signalées, le chef de daïra a ordonné, récemment, aux deux municipalités de procéder à un nouveau recensement des ouvrages d’utilité publique détériorés, ainsi que les dangereux mouvements géologiques. Un état des lieux lui a été dressé et transmis à la wilaya le sept de ce mois. C’est du moins ce qu’a confié le même responsable. Dans son rapport, le chef de daïra a souligné la nécessité de l’inscription d’opérations de réfection en priorité pour une prise en charge en urgence. Aussi, le document transmis aux services de la wilaya fait état d’un tronçon de 2,5 km de la RN15, à Selloum, dans la commune d’Aghbalou, complètement dégradé. Dans le même village, il est aussi mentionné un glissement de terrain massif et des risques d’effondrement d’habitations. Au niveau du patelin Ivehlal, les services techniques de la commune d’Aghbalou font état d’un autre glissement de terrain, ayant provoqué le rétrécissement de la chaussée sur la même RN15. Le dernier point noir cité dans cette municipalité est celui d’un affaissement de terrain au quartier Vouaklane, dont les murs porteurs affichent des fissures alarmantes. Dans la commune de Saharidj, il est fait état d’un glissement de terrain au village Ath Illiten, au quartier Merzouk, mettant en danger quatre habitations. Plus loin, c’est encore un autre glissement de terrain massif qui s’est produit sur la piste, nouvellement ouverte, reliant le village Ath Illiten à celui d’Imesdhourar. L’ouvrage en question a été réalisé dans le cadre des PCD. Le mouvement de sol survenu sur ces lieux nécessite la pose de longueurs de gabions de consolidation. La deuxième piste qui dessert la source noire, à partir de la RN30, a subi le même mouvement géologique, ce qui nécessite aussi des ouvrages de consolidation et de soutènement en urgence. Le dernier point noir cité dans le document est celui des travaux de terrassement, pour la réalisation d’un marché couvert, jouxtant l’ancien siège de la garde communale du chef-lieu de Saharidj. A ce niveau, les glissements qui se sont produits sur le haut talus risquent d’entraîner l’effondrement cette bâtisse.

Oulaid Soualah

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