«baisse des prix dès la 2e semaine du Ramadhan»

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Selon le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, les prix des produits alimentaires connaitront une baisse d’environ 50% à partir de la deuxième semaine du mois de Ramadhan.

«Il n’y aura aucune pénurie de produits alimentaires durant le mois de Ramadhan et l’été. La quantité des produits alimentaires stockée est largement suffisante pour satisfaire le besoin des citoyens dans les mois à venir», a affirmé, hier, M. Bouelnouar, lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Selon le même responsable, les mesures mises en place par les autorités concernées «visent à assurer la disponibilité et la stabilité de l’approvisionnement et mettre fin à la spéculation». En tablant sur la possibilité de faire face à ce phénomène, dans la mesure où il a été enregistré «l’augmentation des agents de contrôle et l’ouverture d’autres marchés de proximité». Dans ce sillage, il a précisé que l’augmentation des prix de différents produits alimentaires est liée directement à la forte demande, estimée à 30% à la veille du mois sacré. «Il ne faut pas s’attendre à une stabilité des prix face à l’instabilité de la demande», a-t-il lancé. Selon les experts agricoles, les agriculteurs et les représentants des commerçants de fruits et légumes, «environs 10 millions de quintaux de fruits et légumes et 80 000 tonnes de viande rouge et blanche seront commercialisés durant le mois de Ramadhan. Donc, toute les portes sont fermées à la spéculation». Par ailleurs, au sujet du commerce informel, le président de l’ANCA a indiqué que ce phénomène est devenu un moyen de faire écouler les marchandises périmées et contrefaites, «ce qui nuit au commerce légal, au consommateur et à l’économie nationale». Parmi les raisons encourageant la persistance des tenants de l’informel, M. Boulenouar a mis en avant «le faible nombre de marchés de gros et de détail (1 700), alors qu’il en faudrait entre 2 500 à 3 000, particulièrement ceux de proximité». La régulation du marché national nécessite, selon lui, plus de marchés de proximité «dont le manque est énorme». «Le secteur du commerce a besoin d’au moins 600 marchés de proximité au niveau national», a-t-il dit.

Samira Saïdj

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