Des efforts, mais…

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Malgré la forte pluviométrie enregistrée ces derniers mois, la pénurie d'eau dans certains villages, pour ne pas dire dans toute la commune de Frikat, subsiste toujours, au désarroi des habitants qui n’attendent qu’une prise en charge effective de ce problème.

«à Frikat, le problème d’eau potable ne date pas d’aujourd’hui. Même si l’eau transférée du barrage Koudiet Acerdoune (Bouira) arrive jusqu’aux Ouadhias, notre municipalité n’en a pas bénéficié comme d’autres», informe le maire Mohamed Moussaoui. Et de donner de plus amples explications: «Nous avons trouvé un travail concernant une étude lancée par nos prédécesseurs et nous l’avons finalisée. En principe, c’est en bonne voie». Il informera les élus que lors de la visite du ministre de l’Hydraulique et des Ressources hydriques dans la région de Boghni, le problème lui avait été soulevé. «Il a été à notre écoute. Il nous a orientés au wali et à la direction de l’hydraulique. Nous avons eu des promesses que l’enveloppe financière de l’étude sera prise en charge. En tout cas, c’est une situation que nous suivons au quotidien», soulignera-t-il. «Nous ferons en sorte qu’une cagnotte financière soit dégagée pour ce projet qui urge dans notre commune», assure le P/APC. Le problème d’eau se pose avec acuité dans tous les villages de la commune si bien que les citoyens ont refusé que l’ADE leur installe des compteurs. «Est-ce qu’ils (citoyens) vont payer de l’air?», ironisera un élu. Pour le maire, les urgences seront prises en charge par l’ADE et les autorités locales, selon leurs moyens. «Nous suivrons la situation comme il convient. D’ailleurs, un programme de distribution sera mis en œuvre avant l’été. Il faudra savoir rationaliser le peu d’eau qui nous arrive», préconise l’édile communal. Certes, certains ouvrages hydrauliques ont été réalisés ces dernières années, tels les réservoirs, mais les conduites principales et celles de distribution nécessitent une réfection de fond en comble, étant vétustes et truffées d’avaries. A noter que certains villages sont alimentés par le captage des sources.

Amar Ouramdane

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