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La ferme pilote d’oléiculture à l’abandon

La ferme pilote de M’Chedallah, l’un des fleurons de l’oléiculture de la wilaya de Bouira, n’a pas bénéficié, ces derniers mois, d’une opération d’entretien à même de préserver les centaines d’oliviers qui y sont plantés depuis des lustres. Les terrains où sont plantés les imposants oliviers, qui affichant la peine « santé », n’ont pour le moment pas été labourés. En effet, des herbes touffues et de toutes espèces ont poussé dans cette vaste oliveraie longeant les quartiers « La Caps » et « Zouzamen », à la périphérie de la ville de M’Chedallah. Un couvert herbacé dense a crû sur cette terre, ce qui constitue un danger pour les oliviers d’autant que cette ferme longeant la RN30 est dense en circulation. Un mégot de cigarette encore fumant jeté par « mégarde » pourrait déclencher un redoutable brasier dans cette ferme. L’exploitation donne une vue désolante, surtout qu’elle est parcourue de sentiers pédestres. L’endroit est devenu pour certain un lieu de beuverie qui ne se soucient pas des oliviers à qui l’on fait subir des actes de dégradation. «C’est vraiment navrant de constater le sort dévolu à la ferme pilote de M’Chedallah qui n’a en fait de ferme que le nom. Elle est transformée en lieu de beuverie, de jet d’ordures et autres gravats. L’on pet apercevoir du côté de Zouzamen des monticules de gravats qui s’y amoncellent sans aucune vergogne. L’agression de cette exploitation qui donnait l’une des meilleures huiles d’olive de la région est vraiment à déplorer. Mais qu’attend-on pour l’entourer d’un grillage et la protéger de toute incursion néfaste ?» se demande un riverain. Néanmoins, l’urgence dans cette situation peu reluisante réside incontestablement dans l’impérative opération de désherbage ou de labourage de cette oliveraie, car la saison estivale approche à « grands pas », et le moindre mégot ou étincelle pourrait y provoquer des incendies ravageurs.

Y. Samir

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