Ces jours-ci, les résidentes de la cité universitaire Didouche-Mourad (ILE) de Tizi Ouzou sont soumises à un véritable parcours du combattant pour s’offrir une «pitance» à mettre sous la dent en guise de dîner. Etant donné que le restaurant de leur cité est fermé en cette période de vacances printanières, les membres du comité, doivent inéluctablement se déplacer quotidiennement vers la cité universitaire Rehahlia garçon de Oued-Aïssi, pour s’approvisionner en nourriture. Par ailleurs, seulement, il est utile de noter que si certaines étudiantes ont regagné leurs domiciles cette semaine, il n’en demeure pas moins que nombreuses sont celles, les fins de cycle notamment, qui sont contraintes de rester afin de préparer leur projet de fin de cursus. Ainsi, donc, devant l’absence de la restauration au sein de leur cité, les membres du comité n’ont trouvé mieux que de se déplacer vers Oued-Aïssi, à 7 kilomètres, à bord d’une ambulance de «fortune», pour acheminer des repas destinés aux étudiantes.«C’est grâce à la compréhension des membres du comité de la résidence universitaire des garçons de Oued-Aïssi que nous avons pu s’offrir un dîner», explique une membre du comité des résidentes de la cité universitaire Didouche Mourad (ILE).
A. H.
