Multiplication des points de vente informels

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Le commerce informel au niveau de la localité d’Ath Mansour a pris de l’ampleur ces derniers temps. De multiples points de vente ont vu le jour sur les accotements de la RN5, au chef-lieu communal et aux environs du quartier « Dallas » à la sortie ouest de la commune. Ces points de vente, où l’on trouve des étals de fruits et légumes, dénotent on ne peut plus clairement de la baisse du pouvoir d’achat des ménages, voire de la paupérisation de larges pans de la société locale. Parmi ces marchands ambulants, l’on peut trouver des jeunes diplômés qui essaient de gagner leur crouton. «Ce n’est pas par gaieté de cœur que je vends des légumes et fruits sur les abords de la RN5. C’est plutôt le chômage qui m’a poussé à faire ce choix, par défaut», déplore un jeune universitaire de la localité. Cependant, cette situation résulte de l’absence d’un marché couvert au niveau de cette localité. La région ne dispose, au fait, pas d’un périmètre réservé à un éventuel marché. De ce fait, les ménages n’ont donc d’autre choix que d’effectuer au près des commerces installés au centre de la localité. Sur un autre registre, ces points de vente informels qui enflent au fil des mois, surtout durant le mois de Ramadhan, provoquent souvent des perturbations au niveau de la circulation automobile. Certains automobilistes, pour faire des achats, stationnent à l’orée de la chaussée en créant des bouchons. Il n’est pas rare aussi de voir des altercations entre conducteurs. Aussi, depuis l’entame du mois de carême, des points de vente de confiseries comme la Zlabia, Kelbellouz, Baklawa et bien d’autres viennoiseries, très demandées en ce mois sacré de Ramadhan, ont aussi fleuri dans toutes les agglomérations. Là encore, l’on déplore le manque d’hygiène car ces produits sont exposés à l’air libre sans aucune protection contre la pollution comme les gaz d’échappement, la poussière, les bestioles, etc. Et c’est la même rengaine qui revient à chaque Ramadhan.

Y. Samir

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