«On s’attend à un été plus favorable»

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Le directeur général de l’Algérienne des eaux (ADE), Smaïl Amirouche, a assuré que l’été prochain sera plus favorable que celui de l’année dernière, en matière d’approvisionnement en eau potable.

Selon lui, suite au faible taux de pluviométrie constaté en été 2017 dans plusieurs wilayas du pays, le ministre des Ressources en eau a mis en place, depuis le mois de novembre passé, un programme pour palier le déficit en eau potable dans ces régions. «Pour cette année, la plupart des projets mis en place tirent à leur fin. On s’attend à un été beaucoup plus favorable que celui de 2017», a affirmé M. Amirouche, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Et d’ajouter : «La totalité des wilayas seront mieux desservies cet été suite à la mise en place de nouveaux raccordements, la réalisation de forages et la réhabilitation des réseaux». Il a tenu à préciser que le taux de consommation de l’eau en été augmente de plus de 50% dans certaines régions. M. Amirouche a indiqué qu’en raison de l’inégalité des précipitations sur certaines régions de l’ouest du pays, différemment arrosées en eau de pluie, que celles-ci ont eu à bénéficier de projets de création de stations de dessalement d’eau de mer. «Il y a une répartition inéquitable de la ressource naturelle. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont lancé en priorité les stations de dessalement dans les zones qui n’en sont pas pourvues», a-t-il dit. Selon lui, les changements climatiques ont eu des répercussions sur celles qui jusqu’alors bénéficiaient de fortes précipitations, y provoquant des déficits en eau sur plusieurs années. Ce qui a amené à faire appel, de plus en plus, aux techniques de dessalement pour les résorber. Il a fait savoir que le taux national de raccordement au réseau public de l’eau est à 98% et qu’il est de 100% sur les grandes agglomérations. «Le service public de l’eau est l’une des priorités du président de la République. Les grands projets sont réalisés et il ne reste que quelques travaux de proximité», a-t-il expliqué. Dans ce sillage, le même responsable a tenu à souligner que la mission de l’ADE «se base sur une modernisation de l’exploitation, une formation du personnel et un transfert du savoir-faire», a-t-il dit, mettant l’accent sur «l’accompagnement des pouvoirs publics pour améliorer le service public de l’eau au même titre que les autres services».

Samira Saïdj

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