Le président de l’Union Karaté Tadmaït, Mezine Azouaou, se dit satisfait du travail accompli par les moniteurs depuis la création du club et reste confiant quant aux capacités des athlètes de se frayer une place en sélections nationales. «On a trois sections drivées, respectivement, par Benchakal Mohamed, qui a sous sa houlette 43 athlètes, moi-même, j’en ai 49, et Krimou Boulahia, qui en compte 54. On a déjà effectué un passage de grade pour 40 athlètes en mars, au niveau de la salle où ils s’entraînent. C’était satisfaisant», a-t-il déclaré d’emblée. Et de poursuivre : «Ce club, créé en septembre 2017, est en train de grandir petit à petit, malgré l’absence de moyens financiers et matériels. C’est grâce aux cotisations des membres de l’UKT et des athlètes qu’on couvre toutes les charges. Il y a aussi des gens qui nous aident et que je remercie au passage. Deux athlètes de la catégorie cadets se sont distinguées, surtout Khoudi Nadjat, qui avait été sélectionnée en équipe nationale dans sa catégorie, avant qu’elle ne soit retirée en raison des règlements de la Fédération internationale du Karaté Shotokan. On souhaite que notre fédération se mette à suivre le programme de la FIK, en respectant le calendrier du début jusqu’à la fin de la saison sportive. On a, aussi, réussi à se distinguer avec nos cinq athlètes qui ont participé au 1er Kyu (passage de grade ceinture marron) à Tizi-Rached, en janvier dernier». Le président Mezine Azouaou conclut en évoquant la situation financière du club: «Pour le moment, on n’a reçu aucune aide des autorités locales. On va déposer le dossier de subvention avant le 30 juin, au niveau de la DJS, de l’APC et de l’APW, tout en sollicitant les bienfaiteurs, les entrepreneurs et les hommes d’affaires de la région de nous venir en aide, car on a des objectifs à atteindre à moyen terme : on veut placer 4 à 5 athlètes en différentes sélections nationales. La pâte existe à l’UKT, et à Tadmaït, il n’y a pas que le football».
Massi Boufatis
