Avoir une stratégie c’est bien, une à jour, c’est encore mieux !

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Par Sadak Aït Hamouda

Près d’une centaine de communes ont postulé au concours du village le plus propre. C’est une bonne chose. De plus, on assiste à un intérêt grandissant pour cette compétition. Il va de soi que ça incite à de grandes rivalités, mais au-delà il y a comme un manque de moyens d’accompagnement. Les centres techniques d’enfouissement s’avèrent dépassés. Le CET de Tizi-Ouzou est déjà saturé. Alors qu’il devait tenir quinze ans, il n’a pas résisté cinq ans. Pour en revenir au tri, ce n’est en principe pas la solution idoine… Pourquoi opte-t-on donc pour des alternatives qui ont déjà été abandonnées ailleurs ? Un CET engendre beaucoup d’effets secondaires. Il pollue pour longtemps l’endroit où il est installé et peut atteindre la nappe phréatique et la salir. Finalement, c’est une mauvaise solution et elle est coûteuse par ses effets pervers et ses conséquences néfastes sur l’environnement. Autrement dit, il est possible de trouver des solutions simples pour tout le monde, qui n’exigent pas de cassement de tête et permettent par leur simplicité de régler les problèmes de ramassage, de conservation et enfin de récupération et de transfert des déchets. L’hygiène, un environnement sain, une nature entretenue, garantissent une vie équilibrée et sereine. Mais lorsqu’on se fout des données pratiques et théoriques et de leurs retombées négatives ou positives sur l’espace et le temps, il y a certainement quelque chose qui ne tourne pas rond. Certainement, on récolte ce que l’on a semé et là rien ne sert de regretter. Il y a pas mal de leçons dont on n’a rien appris. L’apprentissage, à cet égard, est pourtant palpable de la moindre parcelle de dépotoir à ciel ouvert. On découvre soudainement les dégâts occasionnés par la pollution sur la santé des citoyens, les cancers, les maladies cardiovasculaires, les affections de la peau, et l’on se met à discuter des vecteurs de ces maux en soupirant. Rien ne vaut un environnement bien entretenu !

S. A. H.

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