Les chemins de Touffirt et Tizi Aidel bientôt réhabilités

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La majore partie des villages relevant de la commune de Tamokra, dont le chef-lieu est situé à 90 km au sud de la wilaya de Béjaïa, sont desservis par des chemins dégradés et non entretenus. Le réseau routier de cette commune de Tamokra, en plus d’être de faible maillage, est dans un état peu reluisant. Ce qui met dans tous leurs états les usagers, dont les véhicules subissent des cahotes et autres « soubresauts » à cause de l’état détérioré et vétuste de la couche bitumeuse. Cette municipalité située en zone montagneuse est parcourue par un seul chemin de wilaya, le CW23 en l’occurrence, lequel va du sud au nord de cette localité. Ce tronçon n’avait jusque-là jamais bénéficié de travaux d’entretien et de confortement surtout qu’il traverse la montagne Adrar Oumaza, où il se produit souvent, a fortiori durant les intempéries, des glissements de terrain et des chutes de pierres sur l’asphalte lesquels paralysent la circulation automobile. L’état délabré des routes a créé un mécontentement de la population qui réclame à cor et à cri leur réhabilitation. C’est ainsi que deux tronçons qui desservent deux villages de la commune vont incessamment être pris en charge, après des années de galère pour les usagers. Il s’agit des chemins qui mènent vers les villages de Tizi Aidel et Touffirt. L’APC a dégagé des enveloppes financière sur les PCD pour réhabiliter ces deux tronçons. L’opération va concerner la pose du bitume bitumineux sur le chemin qui va de Tamokra vers le village Tizi Aidel, sur une distance linéaire de 4 000 mètres. Le marché a été attribué pour un montant de l’ordre de 20 millions de dinars pour un délai d’exécution de 4 mois. La deuxième opération a trait, elle aussi, à la réhabilitation du chemin desservant le village Touffirt, lequel va du CW23 vers ce patelin sur une distance de 4 000 mètres. Le projet dont le démarrage des travaux interviendra « sous peu », assure-t-on, a été budgétisé à hauteur de 21 millions de dinars pour un délai imparti de 4 mois. «Après des années d’attente, les autorités communales consentent à revêtir le chemin qui va vers Touffirt, mon village. Il était vraiment temps parce que ce tronçon est carrément délabré, notamment durant les intempéries où l’asphalte devient marécageux et impraticable», dira un habitant du village Touffirt.

S. Y.

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