Les résidents d’un quartier situé en périphérie Sud-ouest du chef-lieu de la commune d’Ahnif crient leur désarroi quant aux dangers qui pourraient résulter de la déviation d’un cours d’eau, situé pas loin de leurs habitations. Ils dénoncent le retard mis par les responsables communaux en vue de prendre en charge ce ruisseau, dont le parcours a été dévié en raison d’un touffu végétal composé de roseaux. Ces derniers poussent à l’intérieur même de son lit. Selon nos interlocuteurs, les eaux de l’oued charrient des eaux usées, provenant des avaries sur les réseaux d’assainissement, jusqu’aux habitations. Des marres d’eaux usées qui s’infiltrent sous les bâtisses, qu’elles ont fini par fragiliser. Sur les lieux, il a été constaté des caves submergées par les eaux usées, d’où se dégagent des odeurs fétides, faisant planer le risque de MTH sur les habitants. Il convient de souligner que ce ruisseau longe aussi la polyclinique de la localité, dont le service le plus proche est celui de l’hémodialyse. Des citoyens rencontrés sur les lieux affirment que «plusieurs commissions techniques ont déjà eu à effectuer des missions sur place et des PV ont été établis. La dernière commission, celle du service de la prévention de M’Chedallah, relevant de l’EPSP d’Ahnif, a effectué un déplacement mercredi dernier», dira un témoin. En plus du risque MTH, ces eaux usées stagnantes diffusent des odeurs nauséabondes insupportables, qui vont augmenter d’intensité durant la saison chaude. Elles attirent aussi des nuées de toutes espèces de mouches et de moustiques. Devant cet état de fait, nos interlocuteurs lancent un appel aux autorités locales pour faire le nécessaire et remédier à cette situation dans les meilleurs délais.
O. S.
