La décharge publique qui se trouve juste à l’entame de la route, menant vers le village d’Aït Atteli, ne cesse de provoquer l’indignation des usagers empruntant ce tronçon.Un spectacle des plus désolant est offert par des montagnes gigantesques d’ordures et de toutes sortes d’objets non-recyclables, débordant jusque sur la chaussée. Ajoutez à cela l’odeur nauséabonde et insupportable qui s’en dégage. Il faut dire que quelques citoyens de la ville et des autres communes voisines, y sont pour quelque chose, car ils manifestent un manque de civisme particulier, en déchargeant toutes sortes de déchets au milieu même de la route.Cette même décharge, a un autre effet néfaste, sur la source d’eau potable alimentant pas moins de trois villages : Aït Atteli, Aït Frah et El Kantara en l’occurrence. Pourtant et dans le sens de préserver l’environnement et de celui de l’actualisation et de la modernisation des taxes d’enlèvement d’ordures, des mesures avaient été introduites par la loi de finances 2002, celles-ci, et pour rappel, ont été fixées entre 500 DA et 100 000 DA, respectivement pour locaux à usage d’habitation et pour locaux industriels, générant de grandes quantité de déchets. La saison des grandes chaleurs, des épidémies et de manque d’eau est très proche, raison de plus pour que les autorités locales délocalisent rapidement cette décharge, vers d’autres endroits “désertiques”.Il est à signaler, que ce problème a été soulevé par nos confrères à maintes reprises, mais personne n’a daigné bouger le petit doigt jusqu’à ce jour.
K. F
