Des citoyens réclament l'amélioration de leur cadre vie

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Dans une requête à laquelle a été annexée une pétition portant plusieurs signatures dont une copie nous a été remise, les résidents d’Aharrach dans la localité de Raffour exigent l’amélioration de leur cadre de vie par quelques aménagements des plus indispensables. Le premier point soulevé dans ladite requête signale la nécessité d’aménagement d’un abribus au niveau de l’arrêt qui porte le non de cette localité. Ledit arrêt de fortune est situé à la sortie est de Raffour, en bordure de la RN15, à proximité du pont qui enjambe Assif Iwakuren. Les requérants diront qu’en plus des résidents, les écoliers qui fréquentent l’école primaire du lotissement Haddad Oulaid s’exposent au danger de la circulation routière en attendant un moyen de transport. L’autre point soulevé est celui de l’absence de ralentisseurs sur la route reliant la RN15 à partir de cet arrêt à la RN5 menant à Ath Mansour et passant par Aharrach. Cette voie d’accès, récemment revêtue, a bénéficié d’un pont qui enjambe Assif N’Sahel. Cette nouvelle route constitue un raccourci pour les centaines de routiers entre Béjaïa et Bordj Bou Arreredj, ainsi qu’aux engins de travaux publics de la base d’une société intervenant dans le secteur de l’hydraulique, notamment le projet de canalisation à partir du barrage Tichy Haf. Cet axe, en plus de traverser en plein milieu Aharrach connait une défaillance dans le système d’éclairage, longe aussi cette école primaire. À propos du lotissement Haddad Oulaid, il a été souligné dans la correspondance que «celui-ci n’est pas encore raccordé au réseau principal de l’assainissement distant d’à peine 150 mètres». «Les eaux usées sont déversées dans une ancienne fosse sceptique au milieu des terrains agricoles et de vergers où existent plusieurs puits», est-il souligné dans la requête. L’ouvrage qui déborde fréquemment, présente des risques de MTH. Le réseau de distribution d’AEP dans ce lotissement est ancien et vétuste en plus d’être en acier. De ce fait, les citoyens exigent à ce qu’il soit remplacé par de la tuyauterie en PHD, plus appropriée et saine. L’autre contrainte soulevée a trait au non remplacement des lampes grillées de l’éclairage public qui met cette agglomération isolée dans l’insécurité dès la tombée de la nuit. La dernière revendication est celle de l’aménagement des trottoirs et le revêtement des rues en bitume.

Oulaid Soualah

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