Une commission d’inspection sur les lieux

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Une commission, chapeautée par le recteur, a fait le tour, hier, des cinq résidences universitaires de la wilaya de Bouira, afin d’enquêter sur les conditions de restauration et d’hébergement des étudiants résidents durant ce Ramadhan. Selon la cellule de communication de l’université, cette commission a été constituée suite à une instruction du ministre de l’Enseignement supérieur lui-même. Elle est chargée d’établir un rapport détaillé sur la qualité de la prise en charge au sein des résidences universitaires de Bouira. D’après la même source, cette commission, composée du secrétaire général de l’université ainsi que de l’ensemble des vice-recteurs, s’est enquise, durant la matinée d’hier, sur la situation des différents services proposés aux étudiants et aux étudiantes, notamment la restauration, les conditions d’hébergement, l’animation et le transport. Les membres de la commission se sont, aussi, entretenus avec des étudiants au niveau des cinq résidences universitaires, plus particulièrement sur les volets de la sécurité et de l’hygiène. À noter que cette commission intervient suite à plusieurs rapports adressés par les représentants des étudiants au ministre de l’Enseignement supérieur, faisant état de dégradation des services au sein des résidences, durant ce mois de Ramadhan, qui intervient en plein période d’examens du deuxième semestre. Les étudiants ont, en effet, dénoncé ce qu’ils ont qualifié «d’absence totale d’organisation au sein des résidences et d’une dégradation des services de la restauration». Selon eux, beaucoup de résidents préfèrent rompre le jeûne au niveau des restaurants Rahma de la ville de Bouira pour éviter les longues files d’attente au niveau des restaurants universitaires : «Le service de restauration est très dégradé. Nous n’avons même pas le droit à un repas digne et équilibré durant ce mois de Ramadhan au sein de nos cités. Chaque jour, de très longues files d’attente se forment à l’entrée du restaurant et certains étudiants qui arrivent en retard n’ont même pas la chance d’avoir un plat de résistance, car le resto ferme avant 18h ! En plus, la qualité des repas laisse à désirer. C’est pour cela que la majorité des étudiants préfèrent rompre le jeûne dignement au niveau des restaurants Rahma de Bouira», explique Ghiles, un résident de la cité Amarouche Ahmed. Selon notre interlocuteur, les étudiants ont mené plusieurs actions de protestation au sein de cette résidence, depuis le début du mois de carême.

Oussama. K

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