L’environnement c’est bien pour tout le monde

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Par S. Ait Hamouda

La Journée mondiale de l’environnement ça se fête ! Comme on en connaît quelque chose sur cette question, on la célèbre plutôt deux fois qu’une, et le pire et le meilleur seront satisfaits de notre initiative de rendre le plus bel hommage à cette Journée. Nous serions si honorés que notre environnement soit des plus entretenus, des plus parfaits, des plus exemplaires. Bien qu’il nous manque quelquefois l’amont et l’aval, la plaine et les monts pour que notre environnement soit au top. Les dépotoirs à ciel ouvert, à perte de vue, et de proximité immédiate, juste au pied de la porte, ou sous le balcon ou carrément à portée de nez, à tel point que les relents qu’ils dégagent nous écrasent, nous terrassent avec leur pestilence. Ce qui revient à dire que, ce que nous voulons c’est la propreté sans l’effort qui lui sert de corolaire, sans lequel il n’y aura pas d’espace net. L’intérêt dans tout cela, c’est notre propension à vouloir le beurre et l’argent du beurre, la mosquée et l’église, la montre et le bracelet, pour que nous puissions avoir l’essentiel dans l’environnement où nous résidons, où nous travaillons, où nous vaquons à nos occupations. Certes, il va de soi que le souhait d’une existence écologique fait partie de nos soucis les plus insistants, mais qu’à cela ne tienne, il faut pour atteindre le summum de la propreté, un semblant d’aide, de charité ou de don de la part de l’Etat. Comment ça, l’Etat n’aide-t-il pas assez ? Les centres techniques d’enfouissement (CET), ce n’est pas notre œuvre, les centres de tri non plus, mais les dépotoirs à portée de naze, ça oui c’est nous ! Réclamons des moyens pour faire de nos cités un exemple qui fait pâlir de jalousie nos voisins, nos amis et même nos ennemis. C’est à ne plus rien comprendre dans ce micmac, nous devons aussi débourser pour être propres, non ce n’est pas juste, ce n’est pas légal, ce n’est pas normal que seul l’Etat fournisse de quoi nous sentir bien…

S. A. H.

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