Après un semestre de blocage et de multiples tentatives de dénouement de la situation, jeudi dernier, la majorité des membres de cette APC semblaient avoir enfin trouvé un compromis.
En effet, tout le monde ou presque s’est réjoui en voyant les élus voter enfin l’exécutif proposé par l’édile communal. Il était constitué d’un élu du RCD, d’un élu de l’alliance TAJ et des élus têtes de listes du FFS et du RND. Jusque-là tout semblait aller pour le mieux, sachant que la population attendait avec impatience l’installation de l’exécutif communal de leur mairie pour enfin le voir sur le terrain. Mais contre toute attente, les nouveaux vice-présidents ont refusé de rejoindre leurs postes, en déclinant l’invitation du secrétaire général de la commune à aller signer leurs demandes de permanisation. Contactés au téléphone, deux des trois nouveaux vice-présidents ont affirmé qu’il n’est «pas question de travailler avec l’actuel maire». Voulant comprendre, nous leur avons demandé d’expliquer leur revirement. L’un des deux, l’élu du FFS en l’occurrence, sera clair à ce sujet en déclarant avoir refusé l’offre lors de la tenue de la séance d’installation et qu’il avait voté contre, le jour même de la proposition de l’exécutif. Mais avec ce rebondissement, quel sera le rôle de ces adjoints ? Joint par téléphone, le secrétaire général de la mairie dira que la délibération d’installation a été approuvée par la tutelle et que le maire travaillera désormais avec le seul adjoint qui a rejoint son poste, son colistier du RCD en l’occurrence. Donc, dorénavant, l’APC d’Aokas est constituée d’un adjoint au maire, en attendant l’installation des présidents de commissions et des délégués. Mais entre temps, toute délibération doit avoir l’aval de la majorité absolue des élus, ce qui ne serait pas chose acquise au vu de la nouvelle position des deux élus à l’origine de ce coup de théâtre.
A Gana