Alors qu’il avait fait, à un moment donné, le bonheur de plusieurs automobilistes de la commune et d’ailleurs, qui l’empruntait notamment pour éviter l’encombrement de la route nationale n°9, le chemin communal de Tacruft est devenu impraticable au niveau de plusieurs sections, ce qui a nécessité une opération de réfection. Mais les travaux de réhabilitation lancés ont d’emblée enregistré un arrêt. De ce fait, une distance allant jusqu’à quatre kilomètres reste dégradée, ce qui rend la circulation laborieuse, voire dangereuse, à ce niveau. «J’ai emprunté ce chemin dernièrement en venant de Kefrida, mais une fois sur la portion non aménagée, les roues de mon véhicule étaient mises à rude épreuve. J’ai dû faire demi-tour en prenant le chemin d’Ifalan. Cette section de route est à mettre en bon état dans les plus brefs délais. Elle risque de provoquer des accidents fatals !», s’alarme un conducteur. Du côté des autorités locales, selon une source proche des services de l’APC, ce tronçon demeure leur priorité absolue, sauf que les moyens financiers, indispensables à la finalisation des travaux, font toujours défaut dans la trésorerie communale. «Nous sommes conscients de la nécessité de compléter ce projet du chemin communal de Tacruft, qui va contribuer efficacement au désenclavement de notre région montagneuse. Mais nous ne pouvons rien promettre pour l’instant. Nous attendons toujours une autre enveloppe pour l’achever. En principe, d’ici 2019, il pourrait être opérationnel au sens propre du terme», confiera un élu communal. Avec l’arrivée de l’été, synonyme d’embouteillages permanents au niveau de la route nationale N°9, les habitants d’Aït Smaïl devront prendre leur mal en patience pendant quelques mois encore.
M. K.