Appel à la solidarité avec Cerine

Partager

à Boghni, les enfants atteints d’affections et de troubles neurologiques graves semblent laissés à l’abandon, en l’absence d’un centre spécialisé pour, au moins, soulager leurs souffrances. Le cas de Massaïd Cerine, âgée de 8 ans, illustre bien cette situation. Vivant avec sa famille dans un quartier de la localité, constitué d’habitations précaires, celle-ci est immobilisée sur un fauteuil roulant. Hamid, le père de Cerine, handicapée à vie, conséquence d’une maladie neurologique rare, ne peut, à lui seul, affronter ses soins quotidiens en l’absence, dit-il, «d’une couverture sociale digne de ce nom et de ressources financières pour m’occuper d’elle». «Ce n’est pas avec ma fonction de concierge dans un CEM que je pourrai la prendre en charge réellement», ajoute-t-il pour mieux exprimer sa détresse. Il faut savoir qu’en plus de son handicap physique à 100%, la petite Cerine a besoin de couches et d’une alimentation spéciale en permanence, ainsi que de compresses pour panser les plaies qui ont envahi son corps. Un minimum vital qui ne lui est même pas assuré, que dire alors de la prise en charge hospitalière de cette enfant qui n’a que ses parents et quelques bienfaiteurs qui lui viennent en aide !? Le père lance un appel aux autorités locales et à toutes les bonnes consciences pour l’aider à prendre en charge ne seraient-ce que les besoins élémentaires de sa fille.

Merzouk Haddadi.

Partager