Le Satef proteste

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Le choix du 12 juin pour la tenue du concours de recrutement de l’éducation nationale a fait réagir le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef). En effet, par le biais d’une déclaration, ce syndicat proteste et dénonce le fait que le ministère de l’Éducation national n’a pas «pris en compte les spécificités du mois de Ramadhan, concernant la répartition des candidats en dehors de leurs lieux de résidence». Le SATEF met l’accent sur la distance à parcourir par les candidats pour rejoindre leurs lieux d’examen, sachant que la dernière épreuve du concours s’achève à 18h30, «ce qui n’est pas commode quand on habite Akbou et que l’on passe son examen à Kherrata à 8h30 du matin en plein mois sacré, un exemple applicable sur tout le territoire national», note-t-on dans le communiqué. Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation s’insurge, également, sur la problématique du nombre de candidats, 17 000, inscrits à ce concours, sachant qu’«(…) au final, ce seront sera seulement 166 postes qui seront pourvus, ce qui représente moins de 1% du nombre total de candidats». Sur le manque de moyens de transports qui pourrait s’avérer un handicap pour de nombreux candidats et candidates, la mairie de Sidi Aïch, sur demande de nombreux postulants à cet examen, a mis des bus à la disposition de ces derniers. Par ailleurs, pour ce concours de recrutement dans l’éducation à Bejaïa, l’on dénombre 21 048 inscrits. Concernant les postes à pourvoir cette année, il y a ceux d’enseignant en langue arabe (117 postes), d’enseignant en langue française (10 postes), d’enseignant en langue amazighe (10 postes), de superviseur de l’éducation (66 postes), de conseiller d’orientation (4 postes), d’économe adjoint (21 postes), d’attaché de laboratoire (68 postes) et d’attaché principal de laboratoire (19 postes).

Rachid Z.

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