La pluviométrie de tous les espoirs

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La bonne pluviométrie enregistrée ces dernières semaines dans la région a permis d’augmenter le niveau des eaux de surface et souterraine, balayant d’un revers la sécheresse qui a sévi l’an dernier. La vallée du Sahel pour ne citer que cette région de l’Est de Bouira, a connu, elle aussi, une pluviométrie appréciable, laquelle s’est répercutée positivement sur le couvert végétal notamment. Les cultures « arrosées » aux eaux des pluies affichent une bonne santé, comme les céréales, les arbres fruitiers et les maraîchages, et la récolte s’annonce plutôt excellente. L’exploitation agricole sise à Bouaklane où les champs emblavés affichent une croissance normale avec des épis chargés de grains, en est un exemple. La campagne de moisson-battage ne devrait pas tarder à être lancée, et elle augure d’ores et déjà d’une bonne moisson. La nappe phréatique, les puits de la région ont vu leur niveau augmenter significativement, et l’eau coule à flots dans les rigoles qui alimentent les différents vergers et fermes, notamment à Toghza aux fruits et légumes de qualité. Cette manne venue du ciel permettra à coup sûr aux paysans possédant des forages ou des puits de passer un été à l’abri de la sécheresse, car l’eau est disponible à merci dans les entrailles de la terre. «Franchement, les pluies qui se sont abattues cette année, et spécialement celles tombées dernièrement, nous ont mis du baume au cœur. J’appréhendais, au début, un été sec et sans eau, maintenant que l’eau des pluies est tombée à profusion je suis tranquille. Je possède un mini-forage et un puits où l’eau y est disponible à de bons niveaux. Plus la peine de creuser profondément pour pomper l’eau, car elle est remontée à quelques mètres du niveau du sol. Mes cultures maraîchères et fruitières ne risquent pas de péricliter tant l’eau souterraine existe et en bonne quantité», note avec satisfaction un agriculteur de Chorfa qui possède une ferme à Aheriadh. La pluviométrie enregistrée cette année a permis également aux diverses rivières parcourant la région de la vallée du Sahel, de couler à flots. L’an dernier, à pareille période de l’année, des rivières affichaient une sécheresse effroyable. Actuellement, des oueds comme le Sahel, Wakkour, Tiksighidène, Sidi Aïssa, et bien d’autres, «grondent» de l’eau qui y coule encore. Les différentes sources d’eau de ces contrées, ont vu leur débit augmenter significativement. A la lumière de ce constat, il est fort à parier que la prochaine saison estivale ne sera nullement contraignante en matière d’eau.

Y. Samir

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