Les cimetières de la région d’Aïn El Hammam sont dans un état peu reluisant. Lors de la visite habituelle de recueillement, le jour de l’Aïd, il a été constaté que la plupart des tombes étaient recouvertes d’herbes et autres plantes sauvages. Au cimetière d’Ouaghzen nettoyé en partie, certains visiteurs ont dû désherber à mains nues pour dégager les tombes des leurs. A Djeddi Menguellet, le nettoyage a été effectué sommairement. De l’herbe sèche demeure toujours entre les tombes. Plus bas, au lieu dit Mecca, il est difficile de distinguer les tombes et peu aisé d’avancer dans l’enchevêtrement de plantes sauvages qui ont envahi les lieux. Habituellement ce sont des citoyens volontaires qui s’occupent de l’entretien des cimetières du mieux qu’ils peuvent, lorsque les comités de villages ne s’en chargent pas. A présent, ces lieux sont rarement propres, presque à l’abandon. Par ailleurs, ces lieux sont aussi rarement protégés, même pas une clôture. Quand il y a un grillage, il est souvent arraché ou troué pour y ouvrir des brèches de tous les côtés, laissant passer chèvres et moutons et même des vaches parfois pour y paître tranquillement. Ceux qui ont visité des lieux similaires à l’étranger, savent combien les cimetières sont respectés, protégés et entretenus. Ce sont vraiment des havres de paix où règnent le calme et la propreté…
A.O.T.
