La Source noire coule à perte

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Dans un rapport rendu public récemment, la commission de l’hydraulique, de l’agriculture et des forêts de l’APW de Bouira a relevé de nombreuses insuffisances dans le secteur des ressources en eaux, au niveau de la commune de Saharidj.

Ces carences sont multiples et concernent les ouvrages de stockage, les réseaux de distribution et, aussi et surtout, la ressource d’eau elle-même. À propos de cette dernière, le rapport de la commission fait état d’une importante perte des eaux de la source Laïnceur averkane (la Source noire). A noter que cette dernière alimente les communes de Saharidj, M’Chedallah et une partie d’Aghbalou. La commission estime que plus de la moitié des eaux de cette source est en déperdition. «65% des eaux de la Source noire se perdent et finissent dans la rivière El-Bared», note la commission dans son rapport. A en croire les membres de celle-ci, seulement 35 % des eaux de la Source noire profitent aux populations de M’Chedallah et de Saharidj. Il est utile de signaler que cette source naturelle assure un important débit en eau estimé à 1 100 litres par seconde en hiver et 300 L/S en été. Pour limiter la déperdition de la ressource, la commission préconise la réalisation d’un barrage à hauteur d’Oued El-Bared, pour stocker les eaux perdues qui serviront à l’irrigation. La commission propose, aussi, la réalisation deux réservoirs de 500 m3 chacun, pour stocker les eaux de cette source et les redistribuer au profit des populations de la région. En outre, la même commission suggère l’extension du réseau d’assainissement du village Mzarir, afin de protéger la Source noire. L’autre insuffisance relevée par la commission concerne la vétusté des réseaux d’alimentation en eau potable (AEP) au niveau des villages Béni Hamad, Aggach et Beni Yakhlef. Selon le rapport de la commission, certains sont vétustes et d’autres sont faits en acier. Des ouvrages qui nécessitent, pour elle, une totale réfection.

Djamel M.

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