Deux salles d’arts martiaux dans la commune

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Dans le domaine des arts martiaux, deux salles de pratique et de formation ont été mises en service dernièrement et se font un devoir de former les jeunes de la région à la maîtrise du corps par l’esprit. La première a ouvert ses portes à Bouatba, à l’initiative du jeune Leghima Nacer pour l’apprentissage des techniques du kung-fu, dans une salle qui s’avère assez exiguë et assez peu éclairée, que le propriétaire a mise à la disposition des pratiquants, moyennant un loyer réduit. Les murs attendent encore leur crépissage mais cela fait, quand même, la joie et le plaisir des jeunes de toute la région qui, pour s’adonner à leur sport favori, se sont inscrits massivement (trois groupes ouverts à tout âge, de six à vingt ans et même plus). Les jeunes sont animés d’un dynamisme que l’encadreur est bien obligé de freiner un peu, pour que la formation soit bien assimilée par ceux qui sont pressés de tout apprendre. La seconde qui a ouvert ses portes à Ait Zellal, dans une salle assez aérée mise à la disposition du groupe par le Comité de village à titre gracieux, s’est engagée, sous la direction du jeune Saï Ramdane, dans la formation des jeunes, aux techniques d’un art martial, qu’on peut qualifier de nouveau (le chi kung) qui, selon le formateur, serait tout simplement la résurgence de techniques maîtrisées par les anciens et dont tout le monde garde un souvenir agréable dénommé “Thiqqar” (les ruades). Cela reprend directement la concentration, la maîtrise du corps par l’esprit, pour obtenir un équilibre mental et physique parfait, privilégiant l’offensive à la défensive. “C’est simple, dira un jeune pratiquant, un mélange entre le karaté et le kung-fu pour permettre la libération ordonnée de l’énergie interne.” Un CD a été réalisé par le formateur pour la présentation de ce nouveau sport. Il reste à souhaiter que les services de la jeunesse et des sports s’intéressent pour apporter leur contribution et permettre que ces jeunes trouvent un terrain d’expression de leurs énergies refoulées et les amener à s’intégrer dans un cadre organisé qui les empêchera de tomber dans la délinquance qui les guette et les attend, les bras ouverts. Ce genre d’initiative est à louer et à encourager à plus d’un titre.

Sofiane Mecherri

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