«Il y avait beaucoup de manques»

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Le milieu de terrain de l’USOA Nassim Boukemacha, qui avait défendu par le passé les couleurs de clubs de l’élite, dont la JSMB, revient sur la déroute d’Amizour la saison écoulée et parle de son avenir.

La Dépêche de Kabylie : Finalement, l’USOA n’a pas réussi à garder sa place en DNA. Un mot ?

Nassim Boukemacha : Très déçu, surtout quand on sait qu’on jouait l’accession, qu’on avait d’ailleurs ratée d’un cheveu, la saison d’avant (2016/2017). Que voulez-vous, les multiples problèmes de l’exercice passé ont fini par faire sombrer l’équipe.

Beaucoup y ont cru pourtant…

Nous, les joueurs, en premier lieu. On était capables de bien faire et de sauver le club, mais vu le manque flagrant de moyens et la mauvaise gestion, on n’a pas réussi à atteindre l’objectif de se maintenir en DNA. Nous sommes tout aussi frustrés que nos supporters.

Qu’est-ce qui a manqué, selon vous, à l’USOA pour sauver sa saison, sachant que lors de la phase retour, vous avez récolté 26 points sur les 45 mis en jeu ?

Pour tout vous dire, il y avait beaucoup de manques, notamment d’ordre financier. Jouer sans percevoir son salaire est très compliqué pour tout joueur. Les changements opérés, que ce soit au niveau du staff technique que du groupe, n’ont pas été pour arranger les choses.

Certains pensent que les joueurs ont tout fait pour éviter la descente, alors que d’autres estiment qu’ils n’ont pas mouillé le maillot. Qu’avez-vous à répondre ?

Dire qu’on n’a pas mouillé le maillot est vraiment grave et ingrat envers nous, les joueurs. Je dirais que tout le groupe a fait de son mieux pour éviter la descente et ce désastre, si on peut l’appeler ainsi.

Revenons à votre avenir, il paraît que vous avez des contacts. Vous confirmez ?

Ce serait mentir que de le nier. Effectivement, j’en ai quelques-uns, mais vous aurez les noms au moment opportun. Je prendrai la décision qui s’impose dans les prochains jours. Une chose est sûre : je vais penser mille fois avant de m’engager avec un club.

Entretien réalisé par M. R.

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