Sur les 22 sections engagées, seules huit (8) équipes : ASC Aomar, IB Lakhdaria, ASC Guerrouma, ABR Djebahia, CR M’chedallah, JS Takerboust, IRB Chorfa et l’ASC Raffour, dont une équipe féminine, ont participé à ce regroupement initié par la Ligue de wilaya des arts martiaux (LWAM) de Bouira. La contribution de l’APC et du Centre culturel en moyens matériels, notamment la salle, a permis aux responsables de la LWAM de choisir la localité. Le président de LWAM, M. Aït Messaoud, 5e dan et expert, nous déclara : “Nous remercions les autorités locales de l’APC d’Aomar pour leur contribution et pour l’aide qu’elles nous ont apporté”. Au sujet du regroupement, il nous dira : “Ce stage vise l’objectif technique, c’est-à-dire la maîtrise, l’amélioration et son unification au niveau de toutes les sections engagées et affiliées. Nous désirons concrétiser ces objectifs et développer le Yoseikan-budo. Notons que 2 500 athlètes sont affiliés à la LWAM et près de 1 000 autres le pratiquent sans engagement. Il est à signaler que 14 sections étaient absentes au rendez-vous wilayal, faute de moyens financiers, ce qui n’a pas permis le déplacement des athlètes. Ce stage a regroupé 90 athlètes, dont huit jeunes filles, assistés de 18 arbitres. La présence du corps arbitral (anciens et nouveaux), vise l’information et l’application des nouvelles dispositions réglementaires de la discipline et former les jeunes arbitres afin d’assurer une relève”, nous confia le président de la Ligue.Sur le plan technique et pédagogique, le DTW, M. Fatah, 5e dan et expert, nous déclara : “L’objectif de ce regroupement vise l’évaluation des performances et des incompétences techniques ainsi que la prospection et la formation d’une équipe de wilaya”. En ce qui concerne la participation de la wilaya aux différents regroupements régionaux et nationaux, le DTW nous dira : “La wilaya compte dans son effectif des champions et a toujours occupé les trois premières places”.Profitant de notre présence, le président de la LWAM lance un appel au ministère et la DJS de doter la Ligue de moyens pédagogiques indisponibles sur le marché national. Malgré les encouragements et l’aide de la DJS de Bouira, toujours est-il que la Ligue de wilaya des arts martiaux rencontre des difficultés à répondre aux besoins des sections, particulièrement, lors des regroupements et des stages. Pour conclure, la Fédération algérienne des arts martiaux (FAAM) doit s’engager et apporter sa contribution, prendre en considération les divers problèmes des ligues de wilaya et les renforcer en moyens matériels et financiers car, nous dira le président de la LWAM, “la FAAM ne joue pas son rôle, n’accomplit pas son devoir, afin d’émanciper et de développer ce sport pour lequel beaucoup de personnes ont fait l’impossible pour sa création, sa mise en place (la structuration) et sa pratique”, conclura-t-il.
A. Bouzaïdi
