Lors du déroulement du stage technique organisé à Aomar par la Ligue de wilaya des arts martiaux de Bouira, nous avons rencontré le fondateur du Yosiekan-budo en Algérie. Il s’agit de Akir Mouloud, 6e Dan et expert, qui a bien voulu s’exprimer, pour la première fois à la presse écrite, afin de nous retracer et évoquer l’historique de la fondation et de la création du Yosiekan-budo en Algérie. Nous rapportons sa déclaration dans son intégralité : “J’ai débuté ma carrière en 1968 par la pratique du Karaté en France en 1973, j’étais l’un des disciples de maître Hiro Moshizuki qui a effectué un mouvement dilatoire.Il a synthétisé ce geste, puis il a lancé ce sport en 1973 à Calvi (Corse) lors d’un stage multidiciplinaire.En 1974, il a été procédé à la création de l’Association française du Yosiekan-budo. Je suis descendu en Algérie en 82 et j’ai engagé la pratique du Karaté à Tizi Ouzou puis en 84, j’ai organisé, en collaboration avec des amis, une manifestation sportive à Lakhdaria qui a attiré beaucoup de publics.L’année 1985, exactement le 08 avril, a vu la naissance et la création d’un comité national des arts martiaux, puis la Fédération Algérienne des Arts Martiaux (FAAM)”. Le fondateur Akir Mouloud fut élu président du comité national du Yoseilkan-budo. Il termina son allocution en relatant les problèmes et la situation alarmante de la FAAM. Il cite la dégradation, l’anarchie et la désorganisation de ses structures. Les associations ne daignent faire aucun effort, ne sont d’aucun apport aux ligues. A ce sujet, avant de nous quitter, il nous promit une seconde rencontre. Cependant, nous lui avions conseillé de contacter le bureau de Tizi Ouzou pour relater toutes les questions importantes de la FAAM.
A. B.
