Les habitants de la cité 150 logements, à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmaït, réclament l’amélioration de leur cadre de vie. Ils se plaignent, essentiellement, de la dégradation du réseau routier de leur localité. Selon les témoignages recueillis auprès de certains locataires, la route menant vers ledit quartier se trouve dans un état «très dégradé et gêne énormément la circulation automobile». «A l’origine de l’accélération de la dégradation de l’état des ruelles, les travaux rentrant dans le cadre de la rénovation du réseau d’assainissement, effectués il y a quelques mois de cela», indique Mouloud, l’un des habitants du quartier en question. Les mêmes résidents interpellent les autorités locales à agir en vue de remédier à cette situation, «surtout qu’il y a des années que notre cité n’a pas bénéficié d’une quelconque opération de réfection du réseau routier», informent-ils. Outre l’impraticabilité de la route, les riverains réclament l’installation d’un nombre suffisant de bacs à ordures dans leur cité, «ceux existants n’étant pas suffisants pour recueillir tous les déchets ménagers des foyers», soulignent les mêmes habitants qui exhortent les services concernés de l’APC à installer ne serait-ce que six bacs à ordures supplémentaires, pour faire face au foisonnement des déchets à travers la cité. Les résidents n’omettront pas de soulever, dans le même sillage, les odeurs nauséabondes qui se dégageant des caves des immeubles, en raison de la stagnation d’eaux usées. «Outre les odeurs fétides, ce qui ne nous agace le plus, c’est bien évidemment la prolifération des foyers de moustiques. Ces insectes nuisibles nous gâchent nos journées et notre sommeil», se plaint un autre résident. Et d’ajouter : «Nous appelons les autorités locales et les services concernés à prendre en charge les problèmes soulevés, au plus vite, car il y va de notre santé et bien-être».
Rachid Aissiou