Toujours pas de labo à Tizi-Ouzou

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Les diverses filières de l’agriculture locale de la wilaya de Tizi-Ouzou, demandent un laboratoire de certification. La figue, l’huile d’olive, la vigne, la grenade, la figue de barbarie sont un gisement mal exploité par les communes qui peinent pourtant à se développer. Les producteurs parsemés à travers les villages se retrouvent en effet chaque année devant l’impossibilité de commercialiser leur récolte. Pour cause, la difficulté à certifier leur produit pour une labellisation professionnelle. C’est pourquoi, les producteurs de ces différentes filières, appellent la tutelle à agir dans le but de doter la wilaya de Tizi-Ouzou d’un laboratoire de certification qui permettra à moyen terme, précisent-ils, de labelliser les produits du terroir locaux. Lors d’un passage à Tizi-Ouzou, le président de l’Association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, a rappelé aux producteurs locaux la nécessité de commercialiser leurs produits, sans oublier d’insister sur la nécessité de doter la wilaya de cette technique. Un label est nécessaire pour la commercialisation à l’international. Par ailleurs, une autre idée fait son chemin doucement mais sûrement. Certains propriétaires d’huileries industrielles pensent à s’organiser afin d’acquérir par leurs moyens financiers propres ce laboratoire. Cette solution permettra de faire profiter leur filière mais aussi les autres avec sa rentabilisation. Proposer ce service moyennant un retour financier est l’un des objectifs de ce laboratoire. Beaucoup nous ont exprimé leur accord avec la démarche. Il ne manque que le passage à l’acte par l’organisation de la filière en association. Pour rappel, l’huile d’olive locale, ne peut largement se commercialiser à cause de l’absence de cette technique. Avec un laboratoire, les producteurs seraient forcément déjà passés à l’amélioration de la qualité. Une qualité qui permette d’arrimer leur production aux standards internationaux qui obligent les producteurs à mettre sur le marché une huile d’olive d’un taux d’acidité ne dépassant pas le 1%. Une norme que notre huile d’olive ne parvient pas à atteindre à cause des méthodes encore traditionnelles de récolte, de stockage et de traitement de ce fruit.

A. N.

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