La placette mitoyenne de la rue Bounouar M’Hana, sise au centre-ville d’Aïn El Hammam, représente un risque majeur pour ceux qui la fréquentent. Spacieuse et aérée, elle attire de nombreux citoyens, particulièrement des personnes âgées, qui s’y installent pour discuter ou lire des journaux. Son emplacement face à la montagne en fait un espace unique pour ceux qui cherchent le calme et le repos. Cependant, les murets qui l’entourent sont si bas qu’ils deviennent un piège à toute personne qui s’en approche. Ils se limitent à la hauteur d’un bac à fleurs en certains endroits. Les bancs installés tout autour, contre le parapet, peuvent, si l’on ne pas prend garde, s’avérer une véritable plate-forme qu’un enfant peut enjamber en jouant et… chuter dans le vide. Pourtant, les abords, vers la rue reliant la Place aux horloges, ont été munis de bacs à fleurs, empêchant, de par leur hauteur, quiconque de risquer le danger. Il n’y a pas longtemps, un sexagénaire avait chuté d’une hauteur de près de trois mètres. Il avait succombé à ses blessures. La «leçon» est à retenir, un autre drame n’étant pas à écarter. Les personnes souffrant de déficience mentale et celles en état d’ébriété, ainsi que les enfants peuvent s’aventurer dans les lieux et risquer leur vie. «On ne devrait pas attendre que l’irréparable se produise. Rien ne peut justifier un éventuel accident. Les autorités locales, l’APC, en premier lieu, devraient penser à édifier une construction similaire ou, à défaut surélever des barreaux métalliques dans les endroits à risque, pour sécuriser les lieux», préconise un habitant. Région montagneuse par excellence, l’ex-Michelet est truffé d’escarpements dangereux non sécurisés. Sur la route de la daïra, le trottoir donne directement sur un terrain escarpé, démuni de garde-fous. L’irréparable pourrait arriver au moindre faux pas ou glissade. Il en est de même sur le trottoir faisant face au centre culturel Matoub Lounès, dont les barreaux ne suffisent pas pour dissuader les petits chérubins de passer au travers.
A.O.T.