Hommage au Rebelle

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La Kabylie n’a pas oublié son fils Rebelle. La commémoration du 20e anniversaire de l’assassinat du chantre de la chanson kabyle, Matoub Lounès, est marquée cette année par plusieurs activités à la hauteur du symbole. Le mouvement associatif, à travers toute la Kabylie, a été encore une fois au rendez-vous. L’association d’activités de jeunes Horizons d’Ouzellaguen a organisé, elle aussi, un hommage, samedi dernier, à Lounès. 20 ans se sont écoulées depuis l’assistanat du chantre kabyle, mais son œuvre n’a pas pris une ride. Au contraire, le Rebelle suscite toujours autant d’admiration. Il a été «ressuscité» par la localité d’Ouzellaguen le temps d’une journée. Les membres de l’association ont mis sur pied un programme riche et varié autour de cette personnalité culte. Dans le même sillage, un hommage a été rendu à un autre militant de première heure, Aït Aïssa Md Ouidir. Le siège de l’association Horizons a abrité une exposition de livres, revues, photos et coupures de presse pour relater la vie et l’œuvre de l’auteur de la célèbre chanson Aγuru (trahison). Dans l’après-midi de cette journée-hommage, une pléiade de chanteurs, entre autres Boudjemaa Agraw, Tahar Maibeche, Hakim Idri, Moussa Matoub et Faouzi Saïdi, ont animé un gala artistique à la maison de jeunes d’Ouzellaguen. Notons que les organisateurs dudit hommage n’ont ménagé aucun effort, pour donner un cachet particulier à l’anniversaire de la disparition du Rebelle. Les «Iwzalguen» étaient au rendez-vous pour rendre cet hommage à la hauteur de l’enfant terrible de la Kabylie. «Il est primordial de véhiculer le message de liberté et de démocratie, tant chères aux yeux de Lounès. C’est la moindre des choses qu’on puisse faire à notre éternel Rebelle. La voix du regretté résonne toujours sans discontinuité à travers toute la Kabylie, et même au-delà», souligne un membre de l’association.

Bachir Djaider

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