Une fin d’année sur fond de retards et de grèves

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Le recteur de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, le Professeur Nourredine Benali-Cherif, a dressé un bilan peu reluisant du déroulement de l’année universitaire 2017-2018.

Lors de la cérémonie de clôture de l’année universitaire, qui s’est déroulée lundi dernier au niveau de l’auditorium de l’université, le Pr Benali-Cherif a reconnu que «plusieurs facultés n’ont pas pu clôturer leurs activités pédagogiques à temps, à cause de la multiplication des grèves des enseignants et des étudiants, tout au long de l’année universitaire». Le responsable s’est également exprimé à propos des nombreux cas d’agressions enregistrés durant l’année au niveau de l’université de Bouira, affirmant que les lois et les réglementations «’n’ont jamais été appliquées». Il plaidera ainsi auprès des membres de la famille universitaire pour une «implication de tout le monde, dès l’année prochaine, afin de mettre un terme à cette situation exceptionnelle et inacceptable». «J’espère que cette journée sera un signe fort et marquera un nouveau départ pour notre université. Nous devons marquer une rupture totale avec l’ensemble des maux qui affectent notre université et qui provoquent anarchie, indiscipline, blocage et agressions. L’année prochaine sera une année de progrès et de respect des lois. L’application des lois et des réglementations internes garantira à notre une université une stabilité et mettra en place un climat serein, qui nous évitera de revivre les mêmes scénarios douloureux des années précédentes», a-t-il déclaré, devant une assistance nombreuse, composée d’étudiants, de cadres et d’enseignants. En effet, l’écrasante majorité des facultés n’ont toujours pas pu tenir les examens du deuxième semestre ni même les examens de rattrapage du premier semestre. C’est le cas notamment à la faculté des sciences économiques et celle des sciences et technologies, où les examens ont été programmés pour le mois de septembre prochain, compte-tenu du retard pédagogique accumulé au cours de cette année.

Oussama K.

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