80 décisions octroyées à la commune

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Dans le cadre de l’aide à l’habitat rural (Fonal) la commune d’Ahnif, située à 40 kms à l’est du chef-lieu de Bouira, a bénéficié, dernièrement, de 80 décisions d’octroi d’aides au profit d’autant de bénéficiaires. Ces aides représentent l’exercice de l’année 2014, apprend-on auprès de l’APC. Les décisions ont été distribuées à qui de droit selon l’ordre chronologique des inscriptions consignées sur le registre ouvert à cet effet. Cette opération a été rendue possible après une « enquête » qui aura duré des semaines, informe-t-on encore. Néanmoins, ce quota est jugé trop insuffisant, et ce, eu égard au nombre de demandes d’aides dans le cadre de l’habitat rural qui frôle les 600 dossiers. Le nombre de postulants à cette formule est en nette progression, car elle connaît un engouement exceptionnel, étant donné que la commune est de caractère rural, où les terrains privés à bâtir sont disponibles en grandes surfaces. Quelques citoyens de la commune d’Ahnif, qui ont déposé depuis des années des dossiers, pour bénéficier de l’aide du fonds national du logement (Fonal), crient leur désarroi et désespoir, car, pour eux, cette aide tarde à se concrétiser. «Cela fait des années que j’ai déposé mon dossier afin de bénéficier de l’aide à l’habitat rural, mais il n’y a rien de concret jusqu’à présent. J’ai su dernièrement que le quota distribué pour notre commune est celui de l’exercice de 2014. Moi, j’ai postulé en 2015, j’espère que dans le prochain quota je serai parmi les bénéficiaires, car j’ai vraiment besoin d’un toit décent. J’habite chez ma famille dans la promiscuité et les conflits, ce n’est guère une vie tranquille. Je possède un lopin de terre, où je pourrais construire une habitation dans le cadre du Fonal», confie en substance un demandeur. D’aucuns, à Ahnif, souhaitent que les autorités de wilaya augmentent les quotas du (Fonal) pour que tous les postulants en bénéficient, car le besoin d’espace s’exprime de plus en plus parmi la population qui souffre des problèmes de la promiscuité et de l’exiguïté.

Y. Samir

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