Les usagers des transports dans la commune de Dechmia, au sud de la wilaya de Bouira vivent un véritable calvaire, surtout en ces temps de chaleurs, et ce, en raison de l’absence d’abris-bus au niveau des différents arrêts. Du coup, des dizaines d’usagers en partance vers la ville de Sour El Ghozlane ou Bouira sont obligés de patienter sous un soleil de plomb dépassant parfois les 40°,; s’exposant ainsi aux dangers d’insolation. Les personnes âgées et les enfants sont les plus exposés à ces dangers. Evoquant cette situation, des habitants de Dechmia font savoir qu’il n’existe aucun abri-bus ou un quelconque équipement urbain au niveau des arrêts des bus de la localité pour permettre aux usagers de s’abriter des rayons du soleil ou de s’asseoir en attendant l’arrivée des fourgons. Le pire est que, la commune est dans une zone aride, où l’ombre est rare. «Les usagers de transport souffrent au quotidien surtout en cette période de chaleur en raison de l’absence d’abris-bus. Vieux, femmes et enfants patientent sous le soleil de longs moments aux bords des routes pour rejoindre leur destination. Il n y a même pas un arbre pour profiter de son ombre», confie Hocine, un habitant de Dechmia. Ce dernier évoque aussi un autre problème, et pas des moindres, celui de la rareté des moyens de transport dans la région. Un problème qui excède les habitants surtout ceux qui travaillent à Sour El Ghozlane et font la navette chaque jour. Notre interlocuteur fait aussi état de l’absence d’une station de bus où d’un arrêt principal digne de ce nom au niveau de la commune. Pour toutes ces insuffisances, les habitants de Dechmia interpellent le maire de leur commune et les responsables de la daïra sur la nécessité d’aménager un arrêt au centre-ville, des abris-bus au niveau des arrêts secondaires et un mobilier urbain. Il est utile de préciser que dans beaucoup de communes de Bouira, des insuffisances sont enregistrées dans ce domaine. A l’exception des chefs-lieux de daïras, au niveau des communes l’on a aménagé ni arrêt ni abris-bus. Les rares abris-bus existants sont dans un état lamentable.
D. M.
