Les moissonneuses-batteuses sont à pied d’œuvre, pratiquement, de l'aube jusqu'à une heure tardive de la nuit, dans les champs de Tizi-Gheniff.
Ainsi, la campagne moisson-battage a atteint sa vitesse de croisière et les céréaliculteurs entendant moissonner tous les champs de blé d’ici le mois prochain. «Le coup d’envoi de cette campagne a été donné quelque peu en retard cette année à cause des pluies tombées à la fin du printemps. Je peux vous dire que, pour cette saison, tout a été mis en place pour la réussite de cette campagne, d’autant que la récolte s’annonce prometteuse», confiera une source proche de la subdivision agricole. Pour le même interlocuteur, les moissonneuses-batteuses sont suffisantes pour mener la campagne : «Nous espérons que nos céréaliculteurs terminent avant l’arrivée des premiers orages d’août», soulignera-t-il. Au total, ce ne sont plus de 500 hectares à moissonner. Il est important de souligner qu’en plus du blé à récolter, les fellahs auront des milliers de bottes de foin à mettre à l’abri d’éventuels incendies. A ce sujet, lors des journées de sensibilisation, les services des forêts, ceux de la Protection civile et même de l’énergie et des mines ont donné d’amples conseils et consignes aux céréaliculteurs. Pour le rendement, des pics ont été d’ores et déjà enregistrés. «Dans ce champ, on a obtenu jusqu’à 30 quintaux à l’hectare. C’est de bon augure pour le reste. Cette saison est exceptionnelle. La pluviométrie a été très importante et le suivi s’est déroulé dans les meilleures conditions avec des produits efficaces», déclarera un céréaliculteur accosté devant son champ, à quelques centaines de mètres de la caserne militaire d’El Mers, sur la RN68. Par ailleurs, à noter que la CCLS (Coopérative des Céréales et Légumes Secs) de Draâ Ben Khedda a mis des moyens supplémentaires pour le transport du blé, à temps, vers ses silos. Une fois le blé récolté et mis en sac, il est immédiatement chargé sur un gros camion qui l’achemine vers la CCLS », ajoutera le même interlocuteur. A se fier au rythme de l’avancement des travaux, la campagne serait achevée, au plus tard, à la mi-août, afin de préparer la campagne des labours-semailles. La récolte est estimée à plus de 16 000 quintaux. Juste à côté des champs déjà moissonnés, les maraîchers ont commencé la plantation de pastèques et de melons. «Le barrage est rempli notamment après les dernières pluies. Nous ne craindront rien pour l’irrigation si, et seulement, si les responsable inscrivent un projet de réseau d’irrigation qui nous facilitera la tâche et évitera le gaspillage d’eau», préconise un maraîcher.
Amar Ouramdane