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La mission médicale algérienne interpellée

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hesbellaoui, et le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, ont appelé les membres de la mission médicale de veiller à une meilleure prise en charge des hadjis. Hasbellaoui a recommandé de «veiller à la santé des hadjis et à leur bonne prise en charge dans les Lieux saints, d’autant plus que 75% de cette catégorie dépassent l’âge des 60 ans», a-t-il dit, lors de l’ouverture de la journée d’orientation au profit des membres de la mission médicale, qui accompagnera les 36 000 hadjis algériens dans les Lieux saints, en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. «La mission n’est pas une mince affaire, d’autant plus qu’elle coïncide avec la saison d’été, qui connaît des températures pouvant atteindre, en Arabie saoudite, les 54 degrés et que la majorité des hadjis est âgée de plus de 60 ans, dont certains souffrent de maladies chroniques, ce qui nécessite de redoubler d’efforts pour garantir une prise en charge sanitaire à la hauteur», a encore souligné M. Hasbellaoui. Dans ce sillage, le ministre de la Santé a appelé les membres de la mission à «honorer la patrie, coordonner les efforts et veiller à la bonne répartition des tâches, en vue d’améliorer la prise en charge des hadjis et placer la relation médecin – patient au-dessus de toute considération». De son côté, le ministre des Affaires religieuses a relevé «(…) la nécessité de mettre l’accent sur le côté humain, de faire preuve de patience et de prodiguer des conseils au profit des pèlerins, quant à la bonne nutrition, l’approvisionnement en eau potable, le repos et le sommeil suffisants et la prévention contre l’exposition aux rayons du soleil, afin d’éviter toute fatigue». Par la même occasion, le président de la mission médicale, Rabah Hamana, a présenté les quatre points sur lesquels se déploiera cette mission, à savoir, Djeddah, La Mecque, Médine, Mina et Arafat, précisant que «le 4e point est le plus difficile, au regard de son exiguïté, ce qui amènera la mission à être mobile et équipée de trousses médicales».

Samira Saïdj

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